Lance Stroll a vécu une saison difficile jusque-là en qualifications, n’ayant pas franchi une seule fois le cap de la Q1. Il se rattrape avec de bons départs et un rythme solide en course, ce qui le pousse à ne pas trop s’inquiéter de ses performances sur un tour.
"Il ne faut pas en faire une obsession, car les points se marquent le dimanche" explique-t-il au site canadien LaPresse. "Je vois plutôt ça d’un côté positif ; nous sommes parvenus à faire fi de nos problèmes le samedi pour inscrire des points en course le dimanche"
"En Australie, j’allais atteindre Q2 lorsque je me suis retrouvé dans le trafic dense, puis à Bahreïn nous avons connu des ennuis qui m’ont empêché de passer du temps en piste. Il est encore tôt dans la saison, mais si je continue de me concentrer sur les petits détails, alors je suis sûr que tout tombera en place très bientôt."
Il rappelle qu’il est capable d’avoir un rythme efficace, comme les essais libres le montrent : "Et puis, vous savez, lors des essais libres du vendredi, mon rythme est généralement bon, comme le reste. Il s’agit simplement de réunir toutes les pièces du casse-tête en même temps pour que je puisse passer en Q2, et peut-être même en Q3."
Il pense que le fait qu’il s’habitue à la voiture peut grandement l’aider en Espagne : "Je réussis encore à extraire un ou deux dixièmes de seconde supplémentaires, simplement en passant du temps derrière le volant. C’est vraiment ce qui peut faire la différence et me faire gagner cinq places sur la grille de départ ici."