En partenariat avec d’autres investisseurs, Lawrence Stroll était parvenu, en janvier dernier, à devenir un actionnaire important d’Aston Martin, après avoir déboursé pas moins de 182 millions de livres, pour s’offrir un peu plus de 16 % du capital de la marque.
Le père de Lance avait aussi promis à Aston un prêt, à court terme de 55,5 millions de livres, afin d’accompagner une autre levée de fonds de pas moins un demi-milliard de livres sterling.
Néanmoins, l’effondrement des marchés financiers, lié à la crise du coronavirus, devrait remettre en question l’accord initial. Le cours d’Aston a bien sûr forcément baissé, et la marque a déjà précisé que la demande de voitures venant de Chine et d’Asie Pacifique avait été « impactée. »
Stroll et Aston ont donc conclu un nouvel accord : celui-ci prévoit une levée de fonds plus importante, de 535 millions de livres au lieu de 500 millions. 171 millions de cette somme, et non plus 182, viendraient du consortium formé par Stroll et ses associés. Stroll consentira également à prêter à court terme non plus 55,5 millions de livres, mais 75,5, puisque Aston doit maintenant faire face à des problèmes de liquidité.
En contrepartie, la participation de Lawrence grimpera de 25 %, au lieu des 16,7 % initiaux.
« Il y a eu un changement significatif dans l’environnement du marché mondial dans lequel Aston Martin Lagonda opère » s’est justifié Lawrence Stroll auprès du Financial Times.
« Ce qui n’a pas changé, c’est notre engagement à fournir à la société les fonds nécessaires pour qu’elle puisse gérer cette situation, pour relancer l’activité et pour réaliser son potentiel à long terme. »
En somme, l’influence de Stroll dans la bonne marche d’Aston Martin sort encore renforcée de cette période particulière. C’est sans doute une bonne nouvelle pour l’avenir d’Aston Martin F1, l’équipe qui remplacera Racing Point dès l’an prochain…