La place de Lance Stroll est-elle vraiment assurée dans l’équipe de son père, Lawrence ? Racing Point, qui deviendra Aston Martin F1 Team, est bien tentée par la perspective d’engager Sebastian Vettel.
Mais quel pilote doit laisser sa place ? Objectivement, cela ne devrait pas être Sergio Pérez. Le Mexicain, plus rapide que le Québécois, apporte également plusieurs dizaines de millions d’euros grâce à ses sponsors lors des renouvellements de ses contrats pluri-annuels.
Dans le paddock, il se murmure donc que Lawrence pourrait décider de mettre son fils sur la touche, le temps de lui trouver un baquet dans une autre équipe en F1 ou dans une autre discipline.
Comment réagirait Lance si son père prenait cette décision ? Assez bien à priori.
"C’est la vie ! Il y a une relation de travail et une relation père / fils. Si, au nom de la première, il doit m’éloigner de l’équipe, alors je n’aurais pas de sentiment de colère. C’est juste du business, c’est comme cela que ça se passe parfois."
"J’accuserais le coup, je passerais à autre chose et je m’attaquerais à un autre combat le jour d’après."
Lance Stroll décrit la relation avec son père.
"Elle est assez simple et facile. Il y a une belle alchimie et il ne cherche pas à m’écraser et occuper mon espace. Il fait ce qu’il a à faire de son côté pour rendre la voiture la plus rapide possible, tout comme trouver les meilleures personnes pour travailler ensemble."
"Avec mon père, nous avons formé une bonne équipe pendant tant d’années, on a surfé sur cette vague ensemble et je pense qu’on surfe sur une assez bonne vague pour le moment."