Susie Wolff côtoie aujourd’hui Lewis Hamilton via son mari Toto, mais la directrice d’équipe en Formule E connaît le septuple champion du monde depuis longtemps. En effet, ils ont couru ensemble en karting il y a une vingtaine d’années.
Depuis, Hamilton et Wolff se sont souvent retrouvés, comme en 2008 (photo), lorsqu’elle était pilote Mercedes en DTM et que lui roulait pour McLaren Mercedes. Elle a révélé que le Britannique est resté la même personne qu’il était à cette époque, et même avant.
"Il l’est totalement. Je n’ai aucune réserve en disant cela" assure Wolff, expliquant qu’elle connait bien la famille Hamilton et inversement. "Il y a deux jours, nous nous rappelions de quelque chose qui s’était passé à l’époque du karting et dont nous nous souvenions."
"Si je ne l’ai pas vu depuis un certain temps, la première chose qu’il fait est de me demander comment vont mes parents, John et Sally, et nous nous rappelons beaucoup de choses."
"J’ai regardé certaines des courses avec Anthony, son père, et il est absolument le même. J’ai tellement d’admiration et de respect pour Lewis, pour ce qu’il a accompli, et comment il gère sa vie pour être le meilleur pilote possible."
Une gestion "incroyable" de la pression
Depuis, Susie Wolff a surtout découvert Hamilton dans les moments les plus difficiles et les plus tendus de sa carrière avec Mercedes F1. Elle reconnaît avoir été impressionnée par le Britannique dans sa gestion de pression l’année dernière, et par sa capacité à aborder des sujets bien plus importants et larges.
"Pour moi, ce qui est incroyable à regarder, c’est à quel point il peut se dépasser dans les moments de pression. Je n’avais pas ça, à ce point, en tant que pilote de course, mais il a une capacité incroyable dans la voiture, et en dehors de la voiture."
"Je suis inspiré par Lewis en tant que pilote de course, mais aussi en tant qu’être humain. Évidemment, je vois que certains des commentaires négatifs autour de ce qu’il fait, et comment il s’exprime dans différents domaines, mais vous savez quoi ? Il faut avoir du cran pour être différent."
"Je le sais dans une moindre mesure, parce que j’étais différente dans le paddock, et c’est facile d’être comme tout le monde. C’est facile d’arriver, de courir, de partir et de ne pas s’inquiéter."
"Mais il a le courage d’être différent, de s’exprimer et d’utiliser sa plateforme pour d’autres causes, et je pense que cela doit être salué. Parce que le plus facile est de ne rien faire. Je pense qu’il a beaucoup de détermination car pour faire ce qu’il fait, il faut beaucoup de force."