Les liens entre Sydney et un éventuel Grand Prix d’Australie se sont renforcés à la suite des commentaires du Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud.
Dominic Perrottet pense que Sydney a "une grande chance de prendre" la seule course de F1 du continent de l’Océanie à Melbourne.
Des informations sont apparues vers la fin octobre selon lesquelles Sydney étudiait la possibilité d’organiser le Grand Prix d’Australie à l’expiration du contrat existant (en 2025).
L’idée serait de créer un circuit urbain autour du célèbre port de Sydney, similaire à celui du Grand Prix de Monaco. Cependant, cela ne pourrait se faire sur le célèbre Harbour Bridge en raison de problèmes de sécurité.
Perrottet souhaite organiser davantage d’événements sportifs majeurs à Sydney et maintient la pression pour avoir la F1.
"Nous avons l’une des plus grandes villes du pays mais aussi du monde. Et sérieusement, pourquoi la Formule 1 voudrait-elle rester à Melbourne alors qu’elle pourrait venir ici ?"
"Nous pensons donc que nous avons une grande chance de prendre la course pour amener cet événement ici. Mais ce n’est pas seulement la Formule 1 que nous visons, ce sont des événements majeurs à travers le pays et à travers le monde."
L’Albert Park de Melbourne a accueilli le Grand Prix d’Australie chaque année depuis 1996, sauf lors des éditions 2020 et 2021, annulées en raison de la pandémie.
Les commentaires de Perrottet ont été approuvés par le président de Venues NSW, Tony Shepherd, l’organisateur qui planche sur ce GP à Sydney.
"Les habitants de la Nouvelle-Galles du Sud aiment la course automobile autant que n’importe qui et nous avons une ville de classe mondiale pour la mettre en scène."
"Nous aurions besoin de choisir l’itinéraire avec soin pour éviter de perturber les gens, mais ce serait un excellent moyen de vendre notre ville au monde."
Interrogé sur cette nouvelle offensive de Sydney, le patron du GP d’Australie à Melbourne, Andrew Westacott, est déterminé à garder la course.
"Nous sommes très proches de la F1 et avons une relation qui remonte à des décennies. Nous avons une relation qui nous verra accueillir l’événement ici jusqu’en 2025 et nous voulons également nous tourner vers l’avenir."
"Nous allons revenir l’année prochaine et cela continuera. Notre mission est de préparer l’après 2025."