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Szafnauer a parfois payé lui-même les salaires chez Force India

"Il fallait que tout le monde soit payé à temps"

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L’équipe Force India a vécu plusieurs années au bord du dépôt de bilan avant de faire faillite en 2018. L’équipe réussissait toutefois à être la quatrième force, mais l’ancien directeur Otmar Szafnauer a révélé qu’il avait parfois dû payer les salaires de sa poche.

"Deux fois" a répondu Szafnauer dans le High Performance Podcast, avant d’assurer que cela "ne représentait pas énormément". Mais il a finalement avoué que la somme se situait "dans les millions".

"Je les payais avec l’aide de mon partenaire chez Soft Pauer. Nous avions de l’argent dans l’entreprise. J’avais mon propre argent. Je savais que les salaires n’allaient pas être versés et je savais à quel point c’est difficile pour les gens. Certaines personnes vivent au jour le jour, et je le comprends."

"Nous devions payer les salaires et l’argent de la Formule 1 arrivait cinq jours plus tard. J’aurais donc pu attendre, ne pas payer le vendredi, ou payer avec mon propre argent et attendre le mercredi pour récupérer l’argent de la Formule 1."

"Entre le vendredi et le mercredi, il y a un risque énorme. On se demande si l’argent n’arrive pas ou si quelqu’un d’autre frappe à la porte et dit ’vous me devez 2 millions de dollars et si vous ne me donnez pas cet argent, je vous fais fermer’."

"Ou si l’argent arrive et que quelqu’un d’autre dit ’vous me devez 2 millions de dollars et si vous ne me donnez pas cet argent, je vous fais fermer’. Nous passions donc cinq, six, sept jours à nous demander ce qui se passerait si nous ne recevions pas l’argent."

Il raconte justement comment l’équipe parvenait à signer de bonnes performances malgré un manque de moyens : "Je savais que l’équipe réussissait grâce à l’esprit d’équipe, à la camaraderie qui régnait et à l’attention que nous portions les uns aux autres."

"Nous n’étions que 400, ou 408, ou quelque chose comme ça à la fin. Et à l’époque, nous étions en concurrence avec des équipes qui n’avaient pas de plafond budgétaire. Nous étions 400 et disposions d’un budget de 90 millions de livres. Les autres avaient un budget de 250 millions de livres."

"On peut dire que c’est trois fois le budget. Ce n’est pas le cas. C’est 100 fois le budget, parce qu’une partie de ce budget doit servir à acheter les moteurs, à se rendre sur les courses, à acheter les pneus, à fabriquer la voiture."

"À la fin, sur les 90 millions, il nous restait quatre millions pour le développement, alors que les autres avaient probablement eu 60 ou 70 millions pour le développement. Ce sont les quatre millions par rapport aux 60 ou 70 millions qui constituent la véritable comparaison, parce que le reste est dépensé pour d’autres choses qu’aller vite."

Peu de gens dans l’équipe savaient qu’il payait parfois les salaires : "Quelques-uns le savaient. Le département financier le savait, Andy Green aussi", mais il ne le disait pas aux autres employés. "Je ne l’ai pas jugé nécessaire. Ce que je pensais, c’est qu’il fallait que tout le monde soit payé à temps."

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