Fernando Alonso insiste sur le fait qu’il sait quand prendre sa retraite de la Formule 1, mais que son "extrême confiance en lui" le pousse à continuer de courir.
Alonso devrait être le premier pilote de F1 à passer la barre des 400 Grands Prix au Qatar si sa saison 2024 se déroule normalement. La marque de 377 Grands Prix, record actuel, va donc continuer à être améliorée.
Et elle n’est pas proche de s’arrêter selon lui. Le pilote Aston Martin F1 est déterminé à continuer même si certaines choses pourraient le pousser à quitter le sport avant qu’il n’en ait vraiment envie...
"J’ai dit même avant ma retraite de 2018, que le jour où j’arrêterai de courir, ce n’est pas parce que je ne me sens pas motivé pour piloter. Si je me sens plus faible à un moment donné, et je pense que cela sera perceptible, je ne serai pas satisfait de ma performance, et je serai alors le premier à lever la main et à dire : ’D’accord, c’est le moment de dire stop’."
"Mais je ne pense pas que le moment arrive où je me sentirai si faible, car j’ai une extrême confiance en moi et dans ma performance."
"Par contre, il se pourrait qu’avec le calendrier de la F1, un calendrier toujours plus exigeant et des choses comme ça, me poussent à dire stop."
"Il y a d’autres choses dans la vie, 2023 a été une saison très exigeante avec ’seulement’ 22 courses, avec deux annulations [Chine et Imola]. Mais l’année prochaine il y aura bien 24 courses."
"Il faudra voir ce que ça fait au corps et à l’esprit. Las Vegas sera dans un triplé de courses. Je ne sais pas pourquoi, je pensais que c’était organisé seul l’année prochaine, mais c’est avec le Qatar et ensuite Abu Dhabi, tous les trois ensemble."
"Quand j’ai découvert ça... bref c’est ce genre de choses qui épuiseraient ma batterie, et non le pilotage."
Il raisonne donc un peu comme Max Verstappen qui a critiqué le calendrier, les Sprints et divers paramètres qui pourraient le pousser à arrêter après l’expiration de son contrat avec Red Bull fin 2028.
"Je ressens la même chose que Max pour être honnête. Mais j’ai ressenti cela en 2006/2007 et je me souviens avoir signé pour McLaren en 2007, un contrat de trois ans, et je pensais à l’époque que c’était mon dernier contrat, et j’y suis encore 15 ans après !"