L’édition 2023 du Grand Prix de Hongrie n’aura pas été la plus spectaculaire ; pourtant malgré un tracé étroit et sinueux, le Hungaroring n’a pas manqué de produire des éditions marquantes ces dernières années, comme en 2021 avec la victoire d’Esteban Ocon.
Le Grand Prix reste très populaire et les infrastructures sont régulièrement remises à niveau : ce qui a convaincu la FOM de prolonger le contrat avec la Hongrie jusqu’en 2032 ce week-end.
C’est une nouvelle que les pilotes ont accueillie avec enthousiasme, à commencer par le vainqueur d’hier, Max Verstappen (soutenu par de nombreux fans néerlandais ayant fait le déplacement).
« Oui, c’est très bien. J’adore conduire ici. C’est un circuit très technique. Je me souviens qu’avant même de commencer la F3, je venais ici pour faire des essais en Formule Renault, à l’époque, et c’était un circuit très difficile à apprendre, à maîtriser. Et je viens encore ici pour piloter des voitures GT, par exemple. C’est très amusant. »
« Ce n’est pas le circuit le plus large, on a l’impression de conduire un gros kart. C’est très amusant. C’est donc une bonne chose qu’il reste au calendrier et qu’il soit proche de Budapest, qui est aussi une ville amusante. C’est donc très bien. »
Lando Norris connaît aussi bien ce tracé pour y avoir évolué aussi en formules de promotion ; et y apprécie la chaleur des fans.
« J’ai toujours aimé ce circuit. Même chose : j’ai piloté ici en Formule Renault, en 2016/2015 déjà, donc je viens ici depuis longtemps. Nous avons fait beaucoup de tests ici. C’est un circuit assez classique. C’est un défi. Il est assez punitif par endroits, mais j’ai apprécié, surtout dans un bon jour comme samedi ou dimanche, donc je suis heureux qu’il reste au calendrier. »
« Et comme nous l’avons vu avec les fans, ce n’est pas souvent que vous obtenez une telle passion, et ils sont très passionnés et viennent du monde entier pour venir ici. Mais les Hongrois et tous ceux qui vivent ici aiment aussi la course. C’est donc un bonus supplémentaire pour tout le week-end. »
Sergio Pérez rappelle aussi que la ville de Budapest n’est pas si loin du tracé - un tracé d’ailleurs technique que d’aucuns surnomment ’tourniquet’ ou ’Monaco sans les murs’.
« Oui, les fans adorent la course et ils sont partout dans la ville, pas seulement sur le circuit, mais aussi dans les hôtels. Ils font vraiment des efforts considérables. Ils suivent vraiment le sport et c’est formidable d’avoir ce genre d’endroits, où les gens peuvent voir qu’ils apprécient vraiment. Et je pense que le circuit lui-même est très technique. »
« Pour moi, cette année a été mon moment fort ici. Je n’étais jamais monté sur le podium sur ce tracé, c’est donc la première fois que j’y monte, alors je suis heureux qu’il reste au calendrier. »