Les équipes de F1 ont fait débuter cette année des nouvelles monoplaces, basées sur un règlement entièrement revu. Malgré le plafond budgétaire, qui limite les dépenses de chaque structure, les teams ont énormément travaillé sur leur voiture, afin d’apporter des évolutions plus ou moins importantes.
Nous abordons aujourd’hui les modifications apportées sur l’Alfa Romeo C42 entre le Grand Prix de Bahreïn et le Grand Prix de Hongrie, respectivement première et 13e manches de la saison 2022 de Formule 1.
L’évolution principale de la monoplace
L’Alfa Romeo C42 n’a pas subi de nombreux changements visibles cette année. La partie qui a le plus évolué est l’arrière des pelotons et du capot moteur, avec une grosse évolution à Barcelone.
La philosophie derrière ce changement était celle recherchée par la plupart des autres équipes, à savoir libérer de l’espace à l’arrière pour optimiser le flux d’air se dirigeant vers les suspensions, le beam wing à la base de l’aileron arrière, et vers le diffuseur.
En affinant la partie arrière et pas les pontons, la C42 ayant une partie inférieure de pontons déjà très creusée, Alfa Romeo a ainsi pu augmenter drastiquement l’appui sur la partie arrière de sa monoplace.
Les changements moins importants
Du côté des autres changements, la C42 a évidemment eu droit à un plancher largement revu. La complexité de celui-ci a permis de générer plus d’appui, Alfa Romeo parvenant à faire rouler sa voiture très bas sans subir de marsouinage.
Des modifications ont également été apportées au système de refroidissement, et les ouïes de la monoplace ont régulièrement évolué pour optimiser une fiabilité qui était peu encourageante.
L’aileron arrière a évidemment changé, lui aussi, et la monoplace devrait drastiquement évoluer à Monza, troisième course après la reprise. Valtteri Bottas l’a confirmé, et la monoplace devrait de nouveau adopter des changements visuels.
Quel bilan pour ces évolutions ?
Le niveau d’Alfa Romeo est parfois difficile à cerner, à l’image des autres monoplaces du peloton. En effet, les écarts serrés provoquent de grandes différences de résultats d’une course à l’autre.
Le team de Hinwil a passé une mauvaise période après Silverstone, et pour Bottas, elle avait même débuté avant. Mais globalement, Bottas et Guanyu Zhou ont réussi à se maintenir comme des candidats solides en milieu de peloton.
Alfa Romeo a en tout cas une voiture saine sur l’ensemble des circuits et n’a connu que peu de week-ends vraiment catastrophiques, contrairement à beaucoup d’autres teams du peloton.
La question est désormais de savoir si le package prévu à Monza, et le suivant qui arrivera plus tard, pourront aider le team à revenir vers l’avant du peloton, là où Bottas jouait parfois en début de saison.