Sergio Perez a botté en touche toutes les questions sur le retour de Daniel Ricciardo chez Red Bull en 2023.
Perez entamera sa troisième année avec l’équipe en tant que titulaire, sans avoir réussi jusqu’à présent à défier sérieusement Max Verstappen sur toute une saison.
Avec le retour de Ricciardo - qui a passé plusieurs années aux côtés de Verstappen chez Red Bull - dans l’équipe, beaucoup y voient une décision qui met une pression supplémentaire sur Perez pour qu’il soit performant.
S’exprimant après le lancement de la saison de Red Bull à New York, Perez a tenu à mettre les points sur les "i".
"Lorsque vous êtes chez Red Bull Racing, vous devez donner le meilleur de vous-même, peu importe que Daniel soit là ou non, car Red Bull peut choisir à peu près n’importe quel pilote sur la grille. Tout le monde veut piloter une telle monoplace."
Perez n’a pas hésité au contraire à souligner les avantages d’avoir Ricciardo dans l’équipe, compte tenu de sa riche expérience.
"Nous avons de la chance d’avoir Daniel, avec le niveau d’expérience qu’il possède. A l’usine avec les ingénieurs, on voit qu’il sait de quoi on parle. L’avoir avec nous le week-end aidera vraiment."
Quant à la polémique du Brésil avec Verstappen, lorsque le Néerlandais a refusé de laisser passer à nouveau son équipier, Perez a refusé de répondre lorsqu’on lui a demandé si les tensions avaient été réglées.
"Il faut maximiser l’effort en équipe. Il est important de travailler ensemble. C’est clair pour moi, clair pour l’équipe et je suppose que c’est clair pour Max. Nous avons des gars à l’usine qui donnent tout pour nous, nous devons donc réagir à cet égard."
Perez avait perdu confiance dans ses réglages au milieu de la saison l’année dernière. Cela ira-t-il mieux en 2023 ?
"Je travaille très dur de mon côté avec mes ingénieurs pour m’assurer que nous pouvons passer à l’étape suivante. J’ai fait beaucoup de travail au cours de l’hiver pour comprendre ces problèmes."
"Nous avions pris des directions avec les réglages qui étaient peut-être les mauvaises et vers la fin de l’année, nous les avions déjà mieux comprises."