La Formule 1 a adopté en 2009 un système de récupération d’énergie cinétique, le KERS (ou SREC en français), avant d’opter pour un moteur hybride en 2014. Selon Jean Todt, ce passage à l’électrification a sauvé la F1 face à l’évolution de la cause écologique.
"Notre sport est unique, c’est homme contre homme, machine contre machine" indique Todt, qui note que la F1 ne peut pas aller à l’encontre des préoccupations environnementales. "Mais la machine a totalement changé avec le temps. Et le monde autour aussi."
"Le changement climatique est au sommet des préoccupations pour tous les gouvernements. On peut aimer les blocs propulseurs actuels en F1 ou non, mais nous n’aurions pas survécu sans les moteurs hybrides."
Ouvrir la porte à des carburants synthétiques pourrait aussi permettre à Liberty Media et la FIA d’envisager une nouvelle formule moteur, nettement plus remaniée qu’un simple changement de carburant.
"Si nous réussissons à rouler avec des carburants synthétiques à partir de 2023, nous serons aussi flexibles sur le choix de notre architecture moteur. Et nous pourrons alors envisager un système moins complexe, tant qu’il reste efficient."