Récemment, Jean Todt a répondu à Lewis Hamilton en expliquant qu’il devait considérer que toutes les vies comptent, en référence au slogan Black Lives Matter, mais le Président de la FIA explique s’être longuement entretenu avec le sextuple champion du monde pour lui affirmer son soutien.
"On s’est parlé très longuement en vidéoconférence" explique Todt à l’AFP. "J’ai beaucoup d’estime pour quiconque a une vocation, un engagement, et je pense que c’est formidable quand on est un leader dans son domaine de vouloir s’engager."
Néanmoins, Todt ne veut pas que la F1 devienne une plateforme politique. Il renouvelle son engagement et celui de la FIA pour soutenir la diversité et l’égalité, mais il refuse que son sport ne devienne un lieu de débat politique, notamment entre les pilotes, puisque certains ont refusé de s’agenouiller comme Hamilton.
"Et nous, on est engagés depuis très longtemps au niveau de la FIA sur la diversité, l’égalité de genre… sous réserve que ça ne soit pas un débat politique. Notre organisation est apolitique, comme le Comité Olympique, avec lequel nous travaillons très étroitement."
"Je suis tout à fait d’accord pour que le sport soit une bonne plateforme, et d’ailleurs, avec la Formule 1, on a donné la possibilité à ceux qui avaient envie de s’exprimer. Il y en a qui peuvent avoir envie de se mettre à genou, il y en a qui peuvent ne pas avoir envie de s’exprimer de la même manière."
"C’est la liberté, la démocratie. La compétition automobile est une plateforme médiatique pour répondre aux défis de la société, comme la sécurité routière, le racisme, le handicap, la discrimination… Ainsi, on aimerait avoir beaucoup plus de femmes en automobile."