L’accord secret ayant porté sur le moteur Ferrari, et entériné par la FIA, a fait couler beaucoup d’encre en début de saison, et des raccourcis ont très rapidement été faits entre le fait que Jean Todt préside la FIA et que l’accord porte sur l’équipe pour laquelle Charles Leclerc, managé par son fils, pilote.
Néanmoins, un tel accord entre entièrement dans le cadre du règlement juridique et disciplinaire de la F1, qui stipule qu’une enquête qui n’est pas poursuivie devant le tribunal peut se terminer par un accord confidentiel.
"Les discussions sont inévitables" explique Jean Todt au sujet de cet accord auprès du Corriere dello Sport. "C’est comme ça que ça fonctionne, cela dure une semaine et l’on passe à autre chose. Le fait est que lorsque j’ai accepté ce travail, je savais que je devais accepter le positif et le négatif."
"Ma conscience est claire, pour moi, il est seulement important d’être transparent avec les membres de la FIA et au sujet de l’éthique. Le reste fait partie de mon rôle, et ça implique des rumeurs déplaisantes."
Et le Français l’assure, de tels cas déboucheront sur des mesures similaires dans le futur : "Le cas a été géré professionnellement et de manière transparente en suivant les règles."
"Et sur de nombreux sujets, je dois prendre des décisions sur la base de ce qui m’est rapporté par ceux qui aident à me transmettre les informations, donc je n’agis jamais complètement seul."