Jean Todt, ancien président de la FIA, était aussi le dernier PDG à succès de la Scuderia Ferrari en Formule 1, accumulant les titres mondiaux avec Michael Schumacher notamment.
Depuis le titre de Kimi Raikkonen en 2007 et le dernier titre de l’équipe en 2008, les Rouges n’ont pas réussi à revenir au sommet malgré les tentatives de Fernando Alonso ou Sebastian Vettel.
C’est aujourd’hui à un autre Français, Frédéric Vasseur de tenter d’y parvenir, avec Charles Leclerc et Carlos Sainz.
Todt espère, au micro de Canal +, qu’il y parviendra même s’il admet que Ferrari met une pression très particulière sur les gens.
"On sait très bien que Ferrari est une écurie un peu à part parce qu’elle crée une émotion et une passion nettement supérieure, comme aucune autre écurie et, si ça ne marche pas, la tendance est qu’avec la pression des médias et des tifosi, cela dit ’il faut changer le management’ et ce n’est pas obligatoirement une bonne chose."
"Je pense qu’à l’époque où j’étais le patron de la Scuderia Ferrari, un des avantages que j’ai eu et qui nous a permis ensuite d’avoir des succès, a été justement que nous avons pu bénéficier d’une stabilité."
"Parce que même si souvent il y avait une forte pression pour changer, nous n’avons pas cédé à cette pression et on est restés unis dans la difficulté. Ensuite, cela a donné ses fruits."
"Depuis mon départ de la Scuderia Ferrari en 2009, je pense que c’est une des meilleures équipes. Ça n’a pas été la meilleure équipe. Puisque après 2009 il y a eu la domination de Red Bull avec Vettel, la domination de Mercedes avec Hamilton et maintenant la domination de Verstappen."
"Il ne manque pas grand chose, mais cela étant, on sait très bien que c’est les derniers millièmes qui sont les plus difficiles à avoir. Donc, cette année ça n’a pas été le cas, est-ce que ce sera le cas l’année prochaine ? Sincèrement, je leur souhaite, mais je ne sais pas."
"Pour gagner, il faut réussir à mettre tous les éléments ensemble, et aujourd’hui, il manque un tout petit peu, pas beaucoup, mais un tout petit peu."