Jean Todt, le président de la FIA, est arrivé ce matin au Red Bull Ring et il y a déjà eu une polémique à régler dans le paddock, même si le feu couvait depuis les essais hivernaux et Melbourne.
Le Français a tenu à saluer la gestion par Red Bull, comme par les commissaires sportifs et les experts de la FIA, de l’affaire de la réclamation portée contre Mercedes, à propos du DAS. Personne ne croyait hier soir à un avis tranché et clair tant le dossier semblait complexe. Un verdict a pourtant bien été rendu et accepté par Red Bull.
"Il y a des règles en F1 et elles sont toujours interprétées puis optimisées. Et clairement si une équipe a des doutes et qu’il y a une gouvernance saine, si elle veut protester, honnêtement je préfère qu’une équipe le fasse au début d’un week-end plutôt qu’à la fin de la course. Je pense donc que l’approche de Red Bull a été très bonne, très directe," explique Todt.
"Ensuite, les commissaires comptent sur l’interprétation de nos experts, et clairement ce dispositif technique qui s’appelle DAS, venant de Mercedes, est quelque chose qui a été suivi par les experts techniques de la FIA. Je comprends qu’ils ont estimé que cela correspondait à ce qui était permis par la réglementation. Mais si une confirmation était nécessaire, pour moi c’était juste de la demander."
"Cela met beaucoup de pression sur nos experts à ce sujet. C’est pourquoi nous avons décidé qu’en matière d’interprétation sensible, ce serait un petit panel de trois experts qui devront se mettre d’accord ou non sur une seule interprétation. Ce n’est donc pas un seul gars qui peut dire ’oui, c’est noir ou blanc’. Ce sera un groupe de trois experts et il pourra y avoir une contribution de n’importe quels experts nécessaires, en aéro, en électronique, en moteurs, pour pouvoir donner une réponse claire."