Franz Tost, le patron d’AlphaTauri, a tenu à défendre la FIA et la FOM qui ne sont pas capables, pour le moment, d’être plus précises sur le calendrier européen à tenir pour le début de la saison, même si celle-ci devrait se tenir à huis clos.
Il y a encore beaucoup de problèmes à régler, notamment savoir comment les pays européens laisseront transiter le personnel nécessaire à la tenue des courses. La situation peut rapidement évoluer dans le bon sens... comme dans le mauvais.
"La Formule 1 reste un assez gros bateau à faire naviguer, il n’est donc pas facile à diriger. Derrière les hommes, il y a surtout une énorme logistique. Je suis le premier à détester l’incertitude, ce n’est pas satisfaisant. Et nous avons plus de questions que de réponses. Mais c’est ainsi," explique l’Autrichien.
"La F1 ne peut rien annoncer trop tôt parce qu’on ne sait pas encore bien ce que chaque gouvernement va décider une fois le pic de la crise passée. C’est pour cela que nous sommes obligés de prévoir plusieurs scénarios."
"Et comme il y a plusieurs scénarios, il y a moins de réponses claires. On peut définir une feuille de route pour le retour de la Formule 1, ce à quoi elle pourrait ressembler, mais nous ne savons pas si ce sera vraiment possible au final."
L’incertitude demeure toujours pour le Grand Prix de France mais la F1 semble se diriger vers un début en Autriche.
"Peut-être que nous aurons de la chance là-bas et nous pourrons rouler, avec plus de liberté. Mais on pourrait à nouveau se retrouver bloqués d’un coup en Angleterre ensuite si la situation venait à s’aggraver à nouveau. Rien n’est sûr à cette heure."
Helmut Marko a parlé de tests de coronavirus tous les 4 jours pour le personnel de la F1 une fois la saison lancée. Tost soutient cette mesure mais il y en aura aussi un à faire avant la reprise.
"J’ai déjà dit clairement en interne que nous ferons des tests. Mais cela n’a rien à voir avec le fait de participer ou non à des compétitions. Je veux que tous nos employés soient testés pour le Covid-19, afin de minimiser le risque d’infection lorsque nous reprendrons le travail à l’usine."