La meilleure et peut-être la seule occasion, pour Valtteri Bottas, de dépasser Lewis Hamilton ce dimanche à Spa, fut le départ. Au jeu de l’aspiration, le Finlandais avait un bon coup à jouer aux Combes. Mais Lewis Hamilton est parvenu à rester devant…
Le meilleur allié du leader du championnat, dans cette affaire, fut… le vent, comme Hamilton l’a confié en conférence de presse après l’arrivée !
« Ce dimanche, nous avons eu de la chance car les années précédentes, nous avions un vent de face au cinquième virage [Les Combes]. Donc vous aviez bien plus de traînée, la voiture derrière avait une meilleure aspiration. Ce week-end, il y avait un vent venant de l’arrière ce qui m’a vraiment aidé à garder Valtteri derrière. »
Et la sortie compliquée de Lewis Hamilton à La Source, le premier virage, lui a également souri.
« Au départ même, j’ai eu un gros ’snap’ au premier virage et Valtteri était sur moi. Et comme j’ai patiné, j’ai aussi eu un changement de vitesse qui s’est un peu déréglé. Ce n’était donc pas particulièrement excitant. »
« J’ai donc déjà dû bloquer à la sortie du premier virage. Le but est de rester en tête et ensuite de creuser un écart par rapport à la voiture derrière. »
« Mais dans ce cas, ça a été à mon avantage, pour être honnête, l’erreur - enfin, pas une erreur, le snap, c’est juste les pneus, tels qu’ils sont. Cela signifie que Valtteri n’avait pas de place derrière moi pour se mettre à côté. C’était vraiment un moment stressant de la course »
La dernière chaude alerte à gérer pour Lewis Hamilton fut la reprise de la course, après la période de voiture de sécurité.
« Au redémarrage, c’est horrible quand vous avez la voiture de sécurité. Je suis content que tout le monde soit en sécurité, mais contrôler à l’avant, essayer de creuser l’écart au redémarrage avec la voiture derrière - parce que c’est une autre occasion pour eux de vous dépasser - n’est pas facile. »
Le reste de l’épreuve, Lewis Hamilton n’aura finalement pas été inquiété. Valtteri Bottas ne l’a pas attaqué, et Max Verstappen était handicapé par des Pirelli qu’il ne pouvait pousser.
Le Britannique déplore ainsi une course qui n’était pas « particulièrement excitante. »
« C’est un circuit de moyenne-haute vitesse, donc il y a beaucoup de forces mises dans ces pneus. Et vous savez, ces Pirelli nous permettent de faire un arrêt. Car nous perdons tant de temps en faisant des arrêts aux stands. »
« Ce n’est pas si excitant, parce que nous avons à gérer la longueur des relais à chaque fois, je n’y prends pas beaucoup de plaisir. »