Toyota n’exclut pas d’étendre éventuellement sa nouvelle implication en Formule 1 au-delà d’un simple partenariat technique avec Haas F1.
Le constructeur japonais, via sa filiale Toyota Gazoo Racing, a commencé à aider Haas, motorisée par Ferrari, dans la fabrication de pièces, les ressources techniques et la simulation.
Mais Masaya Kaji, directeur de Toyota Gazoo, dit qu’il est également intéressé par le développement de moteurs de F1.
"Morizo nous a dit : ’Cela fait 15 ans que nous ne sommes plus en Formule 1, donc nous devons réapprendre’. C’est ce que nous allons faire avec Haas dans un premier temps," a déclaré Kaji, faisant référence au président de Toyota, Akio Toyoda, surnommé ’Morizo’.
"Je pense que nous devons comprendre un peu mieux différentes choses et considérer cela comme la prochaine étape."
Il est possible que la Formule 1 accueille une douzième équipe sur la grille dans les années à venir - surtout s’il s’agit de Toyota. Mais le constructeurs japonais pourrait aussi devenir motoriste.
La réglementation technique va changer complètement pour 2026, notamment les règles sur les groupes motopropulseurs qui augmentent considérablement la composante électrique du moteur.
Quand on lui a demandé si Toyota était intéressé par ces règles, Kaji a admis : "Bien sûr, je regarde tout ce qu’il y a à voir. Je pense que ce sera un système plus facile à utiliser de diverses manières qu’il ne l’est actuellement."
Pour l’instant, cependant, Toyota est exclu des discussions et réunions détaillées avec la F1, la FIA et les autres motoristes au sujet des moteurs 2026.
"Je pense qu’il serait bon de participer aux réunions pour apprendre, mais pour participer, il faut être enregistré en tant que constructeur auprès de la F1. C’est un pas que nous n’avons pas franchi comme vous le savez. Attendons de voir."