Lors d’une sortie remarquée, Michael Andretti, qui se heurte à la résistance de bien des équipes pour entrer en F1, avait allumé ses (futurs ?) homologues.
Il avait ainsi décrit la F1 comme un club de snobs européens et de requins égoïstes… (voir notre article).
Mattia Binotto, pour Ferrari, s’est-il senti visé par cette sortie bien véhémente ? Le patron de la Scuderia ne comprend pas les accusations d’Andretti.
« Pas grand-chose à ajouter. Je n’ai jamais rencontré Michael moi-même, donc je ne sais pas de quoi il s’agit… Les soutenons-nous ou non ? Je ne peux pas commenter car je n’ai jamais eu de discussion avec eux. Donc je ne sais pas ce qu’ils présentent [comme dossier pour entrer en F1]. Je ne sais pas ce qu’ils recherchent. Et je pense que ce n’est pas à nous de décider d’octroyer une licence supplémentaire [pour avoir une 11e équipe]. »
Du côté de Günther Steiner, on comprend pourquoi Haas a tout intérêt à s’opposer à l’arrivée d’Andretti : de fait, Haas perdrait son statut de seule équipe américaine en F1.
« Je ne sais pas ce qu’il essaie d’obtenir avec ces commentaires, mais c’est à Michael de décider. Ce n’est pas vraiment notre décision de lui donner une licence ou non, vous savez. Nous avons une opinion mais je ne pense pas que nous puissions décider de cela. Donc nous ne savons pas ce qu’il a présenté ou je ne sais pas pourquoi… je ne devrais pas parler pour les autres - je ne sais pas ce qu’il a présenté à la FIA et à la FOM donc je n’en ai aucune idée. »
« Évidemment, à mon avis, ces commentaires ne sont pas constructifs, ils ne font pas avancer les choses, mais vous vivez avec vos choix. »
Toto Wolff, personnellement attaqué par Andretti, est forcément du côté de Mattia Binotto et de Günther Steiner.
« De très bons commentaires de la part de Guenther. J’ai parlé à Mario [Andretti] deux fois au téléphone et c’était très bien. »