Malgré de nombreuses voix s’élevant contre lui et une dernière victoire datant du Grand Prix de Belgique 2018, Sebastian Vettel a toujours des défenseurs, alors qu’il revient en Allemagne, sur les lieux de sa première grosse erreur, effectuée il y a un an.
A la suite de cette faute, il en a commis d’autre, et après une année compliquée, certains observateurs n’ont pas hésité à dire que sa carrière était finie, et qu’il n’était plus au niveau pour Ferrari, ni face à son équipier Charles Leclerc.
Un avis avec lequel l’ancien Timo Glock n’est pas d’accord : "Il est dans une mauvaise passe et doit attendre pour que ça s’arrête. Peut-être que les choses ne sont pas comme elles le devraient chez Ferrari."
Selon l’ancien pilote Toyota, c’est à la Scuderia d’aider Vettel : "Je le pense. Nous avons vu cela à plusieurs reprises dans le sport. Peut-être que ça lui ferait du bien."
Gerhard Berger, quant à lui, pense que le problème de Vettel pourrait être la pression qui repose sur ses épaules : "Sebastian n’a jamais aimé la pression. Il en a actuellement, mais il s’en sortira."
Ancien pilote Ferrari, Berger conseille à Vettel de "garder la tête froide, appuyer sur l’accélérateur et ne pas lire les journaux. Sebastian doit voir où il se sent à l’aise."
"Il y a des pilotes qui peuvent réussir, qu’ils soient à l’aise ou non. Et il y a des gens comme Sebastian qui ont besoin de se sentir bien. On peut se sentir très à l’aise [chez Ferrari], mais il y a des fois ou ce n’est pas le cas. Vettel est actuellement dans la phase mal à l’aise."
Enfin, Ralf Schumacher affiche également son soutien à Vettel : "La Formule 1 est devenue plus complexe, et Ferrari a totalement foiré. La voiture est clairement difficile à piloter, et ils doivent soutenir Sebastian quand il fait des erreurs sous pression. Il n’est pas subitement devenu un mauvais pilote."