La F1 réfléchit à augmenter le plafond budgétaire des équipes pour compenser les coûts de l’inflation. Les équipes se montrent de plus en plus convaincues, puisqu’elles ne sont plus que trois à le refuser. C’est donc le dernier rempart avant la validation, qui sera effective dès qu’une autre valide ce changement.
Pour Christian Horner, le directeur de Red Bull, l’inflation et la hausse du prix des transports, notamment ave la guerre en Ukraine, augmente drastiquement le coût d’exploitation d’une équipe de Formule 1.
"Nous le voyons aussi dans le coût de la vie. Nous constatons l’inflation partout dans le monde" note Horner. "Nous devons trouver une allocation raisonnable qui tienne compte de ce coût de l’inflation, car le seul facteur sur lequel on peut compenser cela, ce sont les pièces et les personnes."
"La Formule 1 est parfaitement consciente de cela, la FIA en est parfaitement consciente aussi. Je pense que les équipes, dans l’ensemble, cherchent à trouver une solution viable."
Les trois équipes qui sont encore opposées à cette hausse du plafond budgétaire sont Alfa Romeo F1, Alpine et Haas. Frédéric Vasseur, directeur d’Alfa, est ferme à ce sujet et rappelle simplement que "les règles sont les règles".
Günther Steiner, le directeur de Haas F1, préfère que la Formule 1 attende 2023 pour confirmer l’inflation de cette année, et possiblement relever le plafond : "Si nous sommes au-dessus de 3% d’inflation en septembre, le budget augmentera automatiquement en 2023. Nous n’avons pas besoin d’avancer cela."
Interrogé sur la raison pour laquelle Aston Martin F1 et McLaren militent pour la hausse de budget, Otmar Szafnauer, le directeur d’Alpine, pense qu’ils voient là l’opportunité de développer leur monoplace : "Ils ont des problèmes énormes avec leurs voitures. Ils ont besoin d’argent supplémentaire pour cela."