Alex Albon pense qu’il n’était pas assez strict lorsqu’il était chez Red Bull, et qu’il s’est trop laissé faire quand il s’agissait de prendre des décisions et de laisser les autres le faire pour lui.
"J’ai réalisé qu’il y avait deux domaines sur lesquels je devais travailler. Tout d’abord, j’avais l’impression de toujours dire ’oui’ chez Red Bull" admet l’actuel pilote Williams F1.
"J’étais trop désireux d’impressionner et de plaire, donc je disais toujours ’oui’ à beaucoup de choses et j’ai réalisé que mon énergie - mon énergie mentale - était bien trop épuisée avant même que je ne monte dans la voiture."
"La deuxième chose, c’est la performance pure. Où se situaient mes faiblesses par rapport à Max ? Quelles parties de la voiture ? Pourquoi était-il capable de conduire ce style de voiture, pourquoi pouvait-il la conduire de cette manière ? Dans quels domaines de la gestion de la course ai-je eu des difficultés par rapport à lui ?"
"Une véritable équipe" l’aide au quotidien
Après avoir compris qu’il ne réussirait pas en Formule 1 s’il se laissait trop faire, Albon s’est entouré d’une équipe qui lui a permis de garder de l’énergie dans la gestion mentale de sa carrière.
"J’ai créé presque deux domaines, deux côtés - le côté course et le côté non course, mais bien sûr, c’est tout en un. Je me suis assis avec mon entraîneur, je me suis trouvé un manager, un responsable des réseaux sociaux et un psychologue."
"J’ai mis en place un réseau afin d’avoir une véritable équipe. J’ai choisi des personnes qui n’étaient peut-être pas les plus expérimentées dans leur rôle, mais qui se battraient jusqu’à la mort. Et ce sont ces mêmes personnes qui m’accompagnent encore aujourd’hui : des personnes qui voulaient une opportunité mais qui se souciaient de moi."
"J’ai pris un gars de Red Bull qui s’est toujours battu de mon côté, quelle que soit la difficulté de la situation. Il est devenu mon manager, puis mon entraîneur, qui est évidemment avec moi depuis le début."