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Trop lents, tricheurs, ridicules : ces pilotes qui détiennent les records de la honte en F1

De Badoer à Heyer en passant par Loof et Walker

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Si certains pilotes sont titulaires de records peu désirables (comme le record de Grands Prix sans podium pour Nico Hülkenberg), cela ne veut pas dire pour autant qu’ils étaient dénués de talent.

D’autres pilotes, au contraire, sont détenteurs de records effectivement peu désirables… mais cette fois-ci, parce qu’ils étaient réellement très mauvais ! Petits retours en arrière…

Le cas de Dave Walker est d’abord célèbre. En 1972, dans la Lotus 72, « même un singe aurait gagné avec cette voiture » pour reprendre les mots de Jim Clark. Et en effet, dans la Lotus, Emerson Fittipaldi ne se fit pas prier pour être champion du monde, avec 61 points. Pendant ce temps, son coéquipier, Dave Walker, marqua… 0 point. Bien sûr, il joua aussi de malchance, mais jamais comparaison ne fut autant brutale. C’est ainsi la seule fois (pour deux pilotes titulaires) que dans une équipe, un pilote finit champion du monde, tandis que son coéquipier finit avec un 0 pointé.

Ne pas marquer de points, Luca Badoer sait ce que cela veut dire. Le réserviste de Fiorano a lui le plus grand nombre de départs sans marquer de point. Que ce soit de 1993 à 1999, chez Lola, Forti ou Minardi, en fond de grille, ou lors de son triste intérim chez Ferrari en 2009, Badoer n’est jamais rentré dans le top 6 ou 8. En 1999 lors du fantastique Grand Prix d’Europe, il était cependant 4e avant que sa Minardi ne défaille.

Ernst Loof, pilote des années 1950, est lui détenteur d’un record amusant : sa distance de course en carrière s’élève en tout et pour tout à… deux mètres ! Qualifié 31e (à 2 minutes 17 de la pole) au Grand Prix d’Allemagne 1953, Loof, sur sa Veritas, n’alla pas plus loin en raison d’un problème de pompe à essence. Merci d’être venu !

Au moins Loof s’était-il qualifié. Car Claudio Langes lui, s’y est essayé à 14 reprises : sans jamais y parvenir, ce qui est là encore un record. L’Italien, en 1990, a persévéré sans succès, son Eurobrun-Racing (photo) étant de toute manière hors de rythme.

Al Pease, au Grand Prix du Canada 1969, a lui écopé d’un drapeau noir pour un motif unique et gênant. Dans son Eagle T1G, obsolète, il fut si lent qu’après 22 tours, la direction de course lui indiqua un drapeau noir ! Il faut dire qu’à la mi-course (et en raison d’un dernier problème technique) il avait… 24 tours de retard sur le leader Jacky Ickx ! Ce fut Ken Tyrrell qui convainquit, avec diplomatie, Pease de faire le choix qui s’imposait.

Enfin le cas Hans Heyer est baroque tant il appartient à une autre époque. Heyer est le seul pilote à avoir reçu dans le même Grand Prix, un DNQ (non-qualification), un abandon (DNF) et une disqualification (DSQ). DNQ, DNF, DSQ, le compte est bon.

Non-qualifié pour le Grand Prix d’Allemagne 1977, Heyer fit quelque chose d’incroyable : il se faufila avec sa Penske sur la grille de départ en sortant au dernier moment ! Il s’était alors arrangé avec un steward de bord de piste pour ouvrir la grille des pilotes non-qualifiés...

Heyer réussit à couvrir 9 tours à Hockenheim. Il abandonna sur problème de boîte de vitesses avant même que la direction de la course ne lui agite un drapeau noir. Il fut ensuite banni à vie de la course auto.

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