Yuki Tsunoda a mis fin à une série de quatre courses très compliquées à Bakou en terminant septième, son meilleur résultat en F1. Un changement d’approche et un travail plus précis ont permis au pilote AlphaTauri d’aborder le week-end plus sereinement.
"Avant Bakou, j’ai eu quelques week-ends difficiles, donc le résultat là-bas était bon à prendre" note Tsunoda. "Par rapport aux courses précédentes, ma préparation a été bien meilleure que d’habitude et dès les EL1, je me suis senti prêt."
"La semaine avant Bakou, je me suis rendu en Italie et j’ai passé la plupart du temps à l’usine, à étudier notre approche de la semaine de course et à examiner les problèmes antérieurs de la voiture."
"Nous avons décidé d’adopter une approche un peu différente durant la semaine et d’avoir plus de discussions, et cela a bien fonctionné. En qualifications, j’ai atteint la Q3 pour la première fois."
"Dans l’ensemble, je pense que nous avons établi une nouvelle base de travail pour la façon d’aborder une course. Le résultat global est correct, je suis assez content, même si c’est dommage d’avoir perdu une position après la relance."
Une vie en Italie contraignante mais efficace
Franz Tost, son directeur, a contraint Tsunoda à vivre en Italie et à travailler de manière plus stricte et différente : "Depuis l’Azerbaïdjan, je suis de retour en Italie. Le temps et la nourriture sont bons, et je peux passer plus de temps dans l’usine à discuter avec les ingénieurs."
"Déménager en Italie était la bonne décision et c’est quelque chose de vraiment positif pour moi, même si cela signifie que je dois retourner au Royaume-Uni pour les séances dans le simulateur."
Il va désormais retrouver le circuit du Castellet pour le Grand Prix de France, où il espère confirmer ses progrès : "J’ai couru au Paul Ricard deux fois auparavant en Formule 3, ce qui signifie que c’est une situation différente après le Portugal, Monaco et Bakou qui étaient tous complètement nouveaux pour moi.
"Ce sera un facteur positif. Le Paul Ricard sera différent dans une voiture de Formule 1 et le secteur 3 sera la clé du tour, avec la dégradation des pneus qui sera peut-être aussi un facteur important. C’est un circuit assez plat et, contrairement aux deux dernières courses, il n’y a pas de murs !"
"Il y a de très grandes zones de dégagements, donc je n’ai pas besoin d’être aussi prudent dans mon approche pour trouver la limite. Les réglages seront également très différents de ceux de l’Azerbaïdjan, où notre voiture a très bien fonctionné, car il n’y a pas de virages à angle droit. C’est un circuit complètement différent à tous points de vue. J’ai hâte d’y être et j’espère pouvoir finir dans les points à nouveau."