Yuki Tsunoda n’a pas apprécié la course de gestion de Monaco. Le pilote RB F1 était frustré de rouler lentement et de devoir surveiller ses rétroviseurs, alors qu’il subissait une pression inutile de la part des pilotes qui le suivaient.
"La course a été très longue. Nous avons dû en quelque sorte respecter la stratégie, ce que nous avions prévu. Nous ne voulions pas que nos concurrents puissent utiliser le moindre espace" a expliqué le pilote japonais.
"Nous gérions les pneus et le rythme. Les trois derniers tours nous ont plu car on m’a dit qu’on pouvait rouler à plat. Jusque-là, il s’agissait d’une sorte de mise au point pour s’assurer que je n’étais pas trop gourmand. Et gérer les pneus."
"J’ai dû gérer beaucoup de choses. Je devais parfois ralentir considérablement pour m’assurer que les voitures qui me suivaient ne se fassent pas distancer. Lance, par exemple, ne fait pas d’arrêts aux stands, ou s’assure que si la voiture de sécurité arrive, personne ne nous dépassera ou ne nous dépassera."
"Je devais vraiment gérer le rythme. C’était frustrant, évidemment, en tant que pilote, quand vous savez qu’il y a du rythme à venir. Mais je suis heureux de m’en tenir à ce que dit l’équipe. Monaco est un circuit très, très difficile à dépasser. Vous ne voulez pas être mis sous pression par le pilote qui vous suit."
"La pression donne quelque chose au pilote, à n’importe quel pilote. Ce n’est pas une sensation agréable. Surtout lorsqu’une voiture est derrière et qu’elle essaie de doubler. Nous en avions déjà discuté et je savais que ça allait se passer comme ça. Je suis heureux d’avoir réussi et d’avoir fait ce qu’ils m’avaient demandé."
Tsunoda n’apprécie pas les courses d’attente comme celle de ce week-end, mais il admet que les qualifications sont toujours exceptionnelles en Principauté : "Nous gardons l’excitation supplémentaire pour les qualifications, car tout le monde sait que c’est une séance très importante."
"Les qualifications ont probablement plus de valeur qu’une course normale, et nous avons fini dans les dix premiers. Il est évident que la course est difficile à dépasser et peut-être moins excitante pour les spectateurs, mais je pense que c’est Monaco. Et c’est pourquoi les qualifications sont très spéciales par rapport à d’autres circuits."