Yuki Tsunoda espère retrouver une meilleure forme après un Grand Prix des Etats-Unis décevant. Le pilote RB F1 estime que la gestion des températures et le travail sur le refroidissement seront cruciaux pour bien gérer le week-end.
"Le Mexique est un événement inhabituel en raison de l’altitude élevée du circuit, ce qui signifie que l’on utilise un ensemble aérodynamique maximal, mais que l’on ne ressent que les niveaux d’appui de Monza" a déclaré Tsunoda.
"Et les voitures atteignent certaines des vitesses maximales les plus élevées de la saison. On remarque même un peu le manque d’oxygène en dehors du cockpit, mais pas tellement quand on conduit."
"Bien qu’il ne s’agisse pas d’un week-end de Sprint, nous aurons un peu moins de temps que d’habitude pour travailler sur les réglages de la voiture et nous assurer que nous avons les bons niveaux de refroidissement sur un circuit où il est facile de surchauffer de nombreux composants, y compris le moteur à combustion interne."
"La deuxième séances d’essais libres sera entièrement consacrée aux tests Pirelli pour les composés de l’année prochaine. Austin n’était pas génial, alors je suis content que nous reprenions la course immédiatement."
Une expérience "assez différente" d’Austin
Liam Lawson aimerait continuer sur sa lancée d’un premier week-end 2024 impressionnant à Austin : "Le Mexique est très différent d’Austin, avec un style de circuit différent, la principale différence résidant dans l’altitude, ce qui signifie que la voiture a une forte force d’appui."
"Les vitesses que nous atteignons sont parmi les plus élevées de la saison, ce qui signifie que dans les virages, en particulier dans la section à grande vitesse de la piste, il y a beaucoup moins d’appui qu’à Austin."
"L’adhérence est assez faible, ce qui fait que les voitures glissent beaucoup et qu’il est difficile de gérer les pneus. Pour ma part, je n’y suis allé qu’une seule fois, pour une séance d’essais libres en 2022. Ce sera donc comme à Austin, il faudra tout réapprendre, mais avec le luxe d’avoir trois séances au lieu d’une seule."
"J’espère que certaines des choses que nous avons apprises à Austin nous aideront cette semaine, mais étant donné que la piste est très différente, nous ferons également rouler la voiture dans une fenêtre assez différente. J’ai hâte de m’y remettre et je suis impatient de remonter dans la voiture !"
Trouver un compromis entre traînée et refroidissement
Alan Permane, le directeur de la compétition, détaille les défis liés à l’altitude, et aborde la stratégie pneumatique : "D’Austin, nous nous dirigeons vers le sud, à Mexico, pour la deuxième étape de ce triplé de courses. La ville la plus grande et la plus densément peuplée d’Amérique du Nord se trouve à une altitude de 2240 mètres."
"Cela pose des défis uniques aux équipes. La pression atmosphérique beaucoup plus faible réduit considérablement l’appui généré et oblige les équipes à utiliser des niveaux de traînée de Monaco, avec des niveaux d’appui inférieurs à ceux de Monza."
"L’autre contrainte concerne tous les systèmes de refroidissement. C’est une bataille d’efficacité car plus la carrosserie est ouverte pour augmenter le refroidissement, plus la force d’appui est perdue et la traînée augmentée."
"Le circuit présente un bon mélange de virages techniques à basse vitesse et de changements de direction à haute vitesse avant que les pilotes n’entrent dans la section du stade pour les derniers virages."
"Pirelli apportera ses pneus les plus tendres de la gamme 2024 et même avec ces derniers, la course devrait être une stratégie à un seul arrêt en raison de la douceur du tarmac et des effets de l’altitude."