Yuki Tsunoda peine à digérer la pénalité qui lui a été infligée en Espagne après que Guanyu Zhou a été obligé de passer hors piste lors d’un de leurs duels. Le pilote AlphaTauri essaie d’admettre qu’il s’agit de décisions irrévocables et qu’il doit passer à autre chose.
"Je suis toujours contrarié par cette décision, mais on ne peut rien changer" tempère Tsunoda. "En fin de compte, c’est ce que la FIA a décidé et, en fait, nous avons parlé cet après-midi avec la FIA et nous comprenons leur point de vue. À part cela, il n’y a rien à dire. Je ne changerai pas d’approche, je dirais, pour être honnête."
"En fin de compte, j’essaierai autant que possible de me défendre, dans la limite du possible. Je pensais que c’était dans la limite et ce n’était pas le cas, mais en fin de compte, je suis allé un peu loin et vous ne pouvez pas vous défendre, donc, évidemment, je vais essayer de faire un peu mieux."
"Je peux m’améliorer dans toutes les situations. Je me sens, en même temps, dans le même état d’esprit qu’après la course, je me suis senti assez mal, mais au bout du compte, c’est comme ça et oui, je dois juste l’accepter."
Désormais, Tsunoda espère viser de meilleures qualifications pour retrouver le chemin des points : "Je pense que oui. Je veux dire que le rythme de course, en particulier, a toujours été positif cette année. J’essaie donc de maximiser cela, et l’une de nos limites maintenant est la qualification, où l’on doit essayer d’extraire autant de performance que possible."
"On doit finir le plus haut possible pour se faciliter un peu la vie. C’est probablement notre principal défi pour cette semaine. Et je suis positif. Je vais faire de mon mieux. Je pense que la météo va légèrement changer la donne et affecter notre stratégie et notre rythme, alors on verra comment ça se passe."
Un nouveau manager cette saison
Tsunoda a commencé à travailler avec Mario Miyakawa, ancien manager de Jean Alesi ou encore Kamui Kobayashi, depuis le début de saison. Il révèle que lui et Miyakawa se connaissent depuis deux ans, et qu’il avait besoin d’un soutien de ce type.
"Tout d’abord, nous nous connaissions déjà. Nous avons été été présenté par M. Yamamoto de Honda en 2021, à Monaco. Depuis, nous sommes restés en contact, de manière informelle, et nous nous entendons très bien."
"Mais en même temps, nous n’avons pas vraiment travaillé ensemble, et je l’ai approché l’année dernière à Abu Dhabi. Et oui, jusqu’à présent, il fait le travail que je voulais qu’il fasse et je suis vraiment, vraiment content de lui."
"Et pas seulement, puisque pour ce qui est de l’amitié, il est vraiment présent et j’ai l’impression que je peux compter sur lui. Donc oui, je peux lui faire confiance, ce qui est une bonne chose, ce qui est important. Et oui, je suis très heureux avec lui."