C’est en Turquie et dans des conditions dantesques, sous une piste sans adhérence et mouillée, que Lewis Hamilton remporta, cet automne, son 7e titre de champion du monde, pour officiellement écarter son coéquipier Valtteri Bottas de la course aux étoiles.
Alors que Valtteri Bottas sombrait à Istanbul dans la même voiture (14e place finale), Lewis Hamilton démontrait que son succès n’était pas qu’une question de performance de la Mercedes.
Il se souvient justement, en cette période hivernale, de ces conditions rarement vues en F1 ces dernières années…
« C’était une course incroyable ; le ressenti sur le circuit était horrible pour tout le monde sur ce circuit. Tout le monde glissait, il était impossible de faire fonctionner les pneus. C’était la surface la plus glissante que j’aie jamais connue. »
« Tout le monde glissait, avec des pneus froids. C’était vraiment étrange. »
Sans avoir pu signer la pole, devancé par Lance Stroll, Lewis Hamilton (6e en Q3) s’est pourtant repris le lendemain en livrant une autre prestation de haut vol…
« En qualifications nous avions évidemment souffert. On ne savait pas ce dont on serait capable en course. »
« Certains virages étaient mouillés, humides, certains autres étaient secs pour une roue, humides pour une autre. Il fallait naviguer sur tout le tour. C’était incroyable » lâche Lewis Hamilton dans un sourire.
« Et à trois tours de la fin, j’ai réalisé qu’il ne restait plus que trois tours, et que si je finissais comme ça, je serais champion du monde ! C’était une expérience incroyable, je ne pouvais pas croire que cela arrive. »
Cette victoire a pu balayer les derniers doutes que Lewis Hamilton avait sur ses capacités…
« Après des années de doutes, de questionnements, je ne savais pas ce qui allait arriver, je transformais la négativité en positivité. Et je l’ai fait. Et cela a vraiment confirmé tout ce que j’avais en moi depuis tout ce temps. »