Il y a 12 ans, Pierre Gasly et Alexander Albon échangeaient leurs baquets (bien à contrecœur pour le Français), l’un revenant chez Toro Rosso, l’autre étant promu chez Red Bull.
Douze mois plus tard, il est temps pour l’actuel coéquipier de Max Verstappen de faire le bilan de son année à Milton Keynes : s’il apparaît en progrès, il est toujours aussi loin de Max Verstappen, en particulier en qualifications. Une année qui est passée très vite pour Albon…
« Je me souviens que quand je suis venu ici pour la première fois [avec Red Bull], c’était un peu comme un enfant à son premier jour d’école, je me sentais un peu nerveux mais ça s’est bien passé. »
« Comme nous l’avons vu cette saison, nous avons eu de très bonnes courses et Spa est un bon endroit pour les dépassements, donc je suis impatient d’aller sur la piste. J’ai de bons souvenirs de l’année dernière, alors j’espère que nous pourrons faire du bon travail cette année. »
Alexander Albon n’admet-il donc pas un certain retard, voire un retard certain, le samedi en qualifications, face à Max Verstappen ? Ne voit-il aucun domaine où progresser en priorité ?
« Je pense qu’il n’y a pas un domaine en particulier, mais bien sûr, essayer de piloter avec la voiture plutôt que d’essayer de la combattre, c’est le sentiment principal. Il s’agit d’y arriver. Bien sûr, je veux que cela se fasse plus vite et immédiatement, mais ce genre de choses ne se fait pas du jour au lendemain, donc il faut un peu de temps et de travail et je suis sûr que cela finira par arriver. »
De l’autre côté du garage, Max Verstappen n’est-il pas frustré d’avoir un coéquipier avec finalement très peu d’expérience ? Lewis Hamilton peut lui compter sur un Valtteri Bottas ayant déjà huit saisons d’expérience...
« D’après ce que j’ai vu jusqu’à présent de la part d’Alex, nous travaillons vraiment bien ensemble. »
« Et au vu des réactions d’Alex, je pense que l’équipe est également très heureuse, ce qui montre que les connaissances sont là, et maintenant c’est une question d’expérience générale de la F1, pour voir comment devenir un meilleur pilote. »
« En termes de retour d’expérience, il a toujours été là, sous-virage, sur-virage, etc. Il explique tout cela très facilement et quand nous recevons des nouvelles pièces à la voiture, nous indiquons tous les deux la même direction de travail. »
« Je pense donc qu’en fin de compte, c’est le plus important. Si deux pilotes disent des choses différentes, c’est un problème. »