Les critiques à l’égard des commissaires sportifs existent depuis des années en Formule 1.
Même depuis le départ de Michael Masi et la succession prise par Niels Wittich, les commissaires n’arrivent toujours pas à être assez constants aux yeux des pilotes et des équipes.
Joaquín Verdegay, ancien commissaire en F1, est même parfaitement d’accord avec ces critiques.
À Miami, Fernando Alonso a même crié à un manque d’impartialité, en estimant que Lewis Hamilton s’en tirait sans pénalité après son départ dans le Sprint "parce qu’il n’était pas espagnol".
"Bien sûr, les plaintes d’Alonso sont légitimes. Les règlements peuvent être difficiles à interpréter, mais il ne dit pas que tout ce qui arrive doit être sanctionné. Je n’aurais pas infligé une pénalité à Alonso en Chine. Mais je n’aurais pas infligé de pénalité à Hamilton à Miami comme il le réclamait."
"Les courses sont devenus plus une fête qu’un spectacle sportif, cela donne l’impression que le Grand Prix de Miami est un ’happening’ organisé pour vendre des plateaux de nachos."
Quant à l’affirmation de partialité d’Alonso, Verdegay ne va pas aussi loin.
"Je ne crois pas qu’il y ait une discrimination contre les Espagnols, ce qu’il y a c’est un manque de contrôle et une perte du management des commissaires. Cela m’inquiète et me rend triste."
"Mais d’autres points me chagrinent. Par exemple, pourquoi ont-ils arrêté de courir sous la pluie ? Prenez les limites de piste. Les pilotes semblent être beaucoup plus satisfaits si une machine les sanctionne en course plutôt qu’un officiel, car ils pensent que la machine n’a aucune préférence."
"J’ai l’impression que nous ruinons le sport."