Ancien directeur d’équipe en Formule 1, David Richards s’inquiète des conséquences d’un Brexit sans accord, qui pourrait compliquer grandement la vie des équipes ayant une usine au Royaume-Uni.
Parmi elles, l’équipe allemande Mercedes, qui est implantée en Angleterre avec deux usines, à Brackley et Brixworth.
"En regardant l’investissement que Mercedes a fait à Brackley, et l’infrastructure qui est déjà en place, est-ce qu’un Brexit sans accord les précipiterait à stopper la F1 ?" s’interroge Richards.
Richards a vraiment peur que Mercedes, et peut-être d’autres, aient des difficultés d’exploitation de leur équipe et de leur usine si le Brexit est validé sans accord pour assouplir les relations commerciales avec l’Europe à la fin du mois de mars.
"Cela ne va pas faciliter la vie pour les équipes basées en Angleterre. Depuis quelques mois maintenant, Toto Wolff est la seule personne à avoir été vraiment claire sur le problème."
"Le transport à l’intérieur et à l’extérieur du pays entre les manches européennes sera une prise de tête. Si nous avons un Brexit sans accord, la première partie de saison va être un défi pour toutes les équipes, et je ne pense que toutes n’ont pas encore considéré cela."