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Un Brexit sans accord serait un ‘immense avantage’ pour Ferrari, craint Wolff

Réponse dans un mois

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Un mois avant la date officielle du Brexit, aucun accord n’a toujours été signé entre le Royaume-Uni et l’UE. Theresa May se retrouve dans l’impossibilité de trouver une majorité à la Chambre des Communes pour ratifier l’accord, tandis que l’UE refuse de rouvrir les négociations, notamment au sujet de la question du « backstop » à la frontière irlandaise.

De ce fait, si la situation n’évolue pas d’ici un mois, la perspective d’un « no deal Brexit » se concrétisera. Les règles de l’OMC s’appliqueront par défaut entre le Royaume-Uni et l’UE, ce qui implique des tarifs douaniers relevés et de longues queues à prévoir aux douanes.

Une telle situation aura forcément des conséquences nuisibles, au moins à court terme, pour les écuries de F1 basées en Angleterre – soit l’intégralité du plateau à l’exception de Ferrari, Toro Rosso et Alfa Romeo.

Après avoir longtemps sous-estimé la situation, les écuries de F1 commencent à réfléchir à des plans d’urgence, à l’image de Toto Wolff chez Mercedes.

« Nous étudions les scénarios différents avec Mercedes-Benz UK, parce que cela n’impactera pas seulement la F1, mais aussi la maison-mère, quand il s’agira d’assembler les pièces des voitures et de les exporter hors d’Angleterre. »

« Mais si un ‘no deal Brexit’ arrivait, je pense très certainement que cela aurait un impact majeur sur notre organisation logistique pour nous rendre sur les courses, et pour que nos voitures soient développées et prêtes. »

« Donc c’est un scénario cauchemar que je ne veux pas même envisager » poursuit un Toto Wolff qui, visiblement, ne croit pas encore au scénario choc, pourtant de plus en plus probable.

Mécaniquement, les écuries basées en Italie ou en Suisse seraient avantagées par un Brexit sans accord…

« Ferrari est en Italie, Sauber [Alfa Romeo Racing] en Suisse… ils auraient un avantage massif sur toute équipe basée au Royaume-Uni » regrette Toto Wolff.

Ne serait-il pas temps de reconnaître que les écuries ont longtemps sous-estimé ce risque, se retrouvant aujourd’hui dans une situation inconfortable ?

« Nous ne sommes pas des politiciens et en tant qu’écuries de course et hommes d’affaires, vous penserez toujours que la rationalité finira par prévaloir, pour finalement protéger l’industrie et l’économie britannique » rétorque Toto Wolff.

« Nous voyons que la F1 est très exposée aux décisions pouvant être prises à un niveau politique. Et c’est un risque pour nos gars et pour l’industrie. »

L’enjeu de la libre circulation des travailleurs ne doit pas non plus être sous-estimé : il n’y a pas que le fret et la logistique, il y a aussi les ressources humaines qui pourraient être mises en danger.

« Le Brexit est une inquiétude majeure pour nous et devrait l’être pour toute personne vivant au Royaume-Uni et travaillant à l’extérieur du Royaume. Nous sommes des équipes de F1 qui voyagent sur des courses au moins 21 fois par an. Nous travaillons dans et en dehors du Royaume-Uni, nos gens sortent et rentrent du Royaume-Uni. Nous avons adopté le ‘juste-à-temps’ pour produire nos pièces et services. Et tout désordre majeur aux frontières, ou relatif aux taxes, endommagerait massivement l’industrie de la F1 au Royaume-Uni. »

« Notre équipe est internationale. Nous sommes une marque allemande qui a basé ses opérations F1 au Royaume-Uni. Nous avons de nombreuses nationalités différentes. »

« Et aujourd’hui, nous ne savons pas si l’industrie sera impactée par un no-deal Brexit, ou si le Brexit en soi endommagera ce qui est pour moi l’une des industries les plus remarquables du Royaume-Uni. Et nous l’avons dit. C’est la mère de tous les problèmes. »

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