Les 10 équipes de Formule 1, la FOM et la FIA, feront un nouveau point sur la situation liée au Covid-19 ce lundi 6 avril, afin de savoir si quelques pistes à explorer pour la reprise du championnat se dessinent.
Il est peu probable que des décisions soient prises tant la situation reste floue pour le moment, même si le virus a cette fois gagné massivement tous les continents de la planète où le sport se produit.
Les discussions vont donc majoritairement se tourner vers les mesures de réduction des coûts à prendre pour la saison à venir, même s’il a déjà été décidé que les F1 de 2020 seraient homologuées en 2021.
Une liste de composants à geler plus précise sera évoquée mais aussi, et surtout, le règlement financier. Dans le contexte de crise actuelle, un plafond à 175 millions de dollars semble bien trop élevé au goût de certaines équipes. Un nouveau plafond réduit directement à 100 millions, le montant déjà donné en 2018, serait proposé.
Devant l’urgence de la situation, cette proposition aurait la faveur de la FIA et de la FOM mais les grandes équipes font encore de la résistance. Un geste serait toutefois déjà accordé avec une baisse à 150 millions. Ferrari ne souhaite pas aller plus loin car il faudrait alors se séparer de beaucoup trop d’employés et l’Italie n’est pas aussi souple en la matière que la Grande-Bretagne.
Tout va dépendre enfin du nombre de pièces gelées en 2021 mais aussi du report des règles techniques. Christian Horner estime qu’il serait plus sage de reporter les F1 révolutionnaires prévues pour 2021 à 2023 au lieu de 2022. Une proposition que Ferrari serait prête à rejeter directement, après avoir concédé une année de plus aux règles actuelles, c’est-à-dire une année de plus où Mercedes F1 pourrait potentiellement garder son avantage...