Cyril Abiteboul, le directeur de Renault F1, a expliqué lors du week-end du Grand Prix de Belgique que son équipe avait retiré son appel contre la décision des commissaires dans l’affaire Racing Point car il était satisfait des avancées prévues par la FIA pour que ce genre de pratiques soit mieux contrôlée et/ou interdite à l’avenir.
Des amendements aux règles techniques et sportives sont prêts mais doivent attendre l’arrivée de la nouvelle gouvernance du sport, ce qui est prévu par les nouveaux Accords Concorde qui ont été signés.
Mais le Corriere della Sera affirme qu’il y a aussi eu un jeu politique en coulisses, initié par Mercedes F1. Selon le journal italien, il y aurait eu une réunion au plus haut niveau entre Daimler et Renault pour arrêter là l’affaire.
Les deux marques sont liés par quelques accords commerciaux et Renault souhaite d’ailleurs relancer l’alliance technique entre les marques, comme l’a confié Jean-Dominique Sénard récemment.
Mais c’est bien Ola Kallenius (Daimler) et Luca de Meo (Renault) qui auraient décidé de mettre un terme à l’affaire. Le Corriere affirme que Renault a obtenu quelque chose en échange : des conseils sur l’optimisation de son moteur hybride en F1, ce qui expliquerait le nouveau bond en performance vu à Spa selon le quotidien.
L’information est évidemment à prendre avec les pincettes d’usage et devrait être commentée par Cyril Abiteboul et Toto Wolff ce week-end à Monza, les deux hommes se retrouvant vendredi ensemble pour la conférence de presse de la FIA.