Comme Pirelli l’avait prévu, la plupart des pilotes ont opté pour une stratégie à deux arrêts aux stands au Brésil hier – à l’image du top 3.
Lewis Hamilton et Max Verstappen se sont affrontés à coup d’undercut, sans que cette stratégie ne fasse sensiblement la différence – comme Lewis Hamilton l’a remarqué, l’undercut n’était pas si puissant en course. La différence s’est bien faite sur la piste !
Trois pilotes ont tout de même tenté et réussi une stratégie à un arrêt, tandis que trois voitures ont marqué trois arrêts aux stands, ce qui montre bien que la diversité stratégique était possible. Valtteri Bottas a d’ailleurs regretté de n’avoir pas tenté une stratégie à un arrêt.
Il y avait beaucoup moins de diversité pneumatique au départ cependant : tout le monde partait en mediums avec le libre choix, sauf Yuki Tsunoda en tendres.
La Red Bull de Sergio Pérez a été la seule autre voiture à utiliser les tendres, et encore, seulement pour signer le meilleur tour en fin de course.
Il faut dire que les températures de piste beaucoup plus élevées que lors des qualifications sprint (50 degrés sur la piste, soit 20 degrés de plus que lors des qualifications sprint) ne facilitaient pas la gestion des gommes plus tendres, même si les périodes de voiture de sécurité et de voiture de sécurité virtuelle ont aidé pour adoucir les relais initiaux.
Mario Isola analyse pour Pirelli cette diversité stratégique qui s’est donc plus vue dans le milieu de grille qu’en tête de course.
« La stratégie était au premier plan de ce Grand Prix finement équilibré, avec des performances similaires entre les pilotes de tête et un certain nombre de stratégies qui étaient sur le papier très proches les unes des autres. La température de la piste a eu la plus grande influence sur la stratégie, avec des températures d’environ 20 degrés supérieures à celles de samedi, ce qui a fait pencher la balance des gommes les plus tendres vers les plus dures. Le dur a été le pneu principal de la course, avec des temps au tour impressionnants dans ces conditions difficiles. Le premier relais ayant duré un peu plus longtemps en raison des voitures de sécurité, les pilotes ont pu gagner en flexibilité pour le second relais. »
« Il y a eu une bataille tactique claire concernant l’undercut, en particulier parmi les pilotes de tête, et c’est la raison pour laquelle le relais central du pneu dur a été si court pour certains des meilleurs pilotes. »
« Lewis Hamilton a fait un travail très impressionnant ce week-end : du fond de la grille jusqu’à la plus haute marche du podium. »