Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, travaille peut-être sur un plan B pour maintenir la France au calendrier des courses de Formule 1.
Le contrat de l’actuel hôte du GP de France, le Paul Ricard, expire après l’événement fin juillet.
"Je pense qu’il y a des pays dans lesquels nous devons courir et l’un d’entre eux est la France," avait déclaré Esteban Ocon, pilote français de l’équipe Alpine appartenant à Renault.
Son compatriote Pierre Gasly admet que les rumeurs selon lesquelles Paul Ricard pourrait quitter le calendrier sont une "grande préoccupation".
"Je suis impliqué dans les pourparlers, je connais la situation actuelle et je ferai évidemment tout ce qui est en mon pouvoir pour les soutenir. Mais en fin de compte, ce n’est pas moi qui mets l’argent sur la table. C’est toujours lié à des raisons politiques et financières."
Mais selon le quotidien sportif français L’Equipe, la situation actuelle pourrait impliquer des discussions entre Stefano Domenicali, et les promoteurs d’un potentiel GP de France dans la ville côtière de Nice, dont le maire n’est autre que Christian Estrosi (photo), l’un des promoteurs actuels du Grand Prix au Paul Ricard via le Conseil Régional de PACA dont il est président délégué !
Le correspondant Frédéric Ferret a rapporté de Montréal qu’il avait interviewé Domenicali et l’Italien a annoncé qu’il "ne veut pas rayer la France de la carte".
Domenicali est donc "ouvert à de nouvelles idées" comme une offre qui est arrivée de la part de Nice.
"Historiquement, la France est une nation importante du sport auto. Vous n’êtes sans doute pas au courant mais il y a un projet incroyable à Nice, qui veut un Grand Prix. C’est génial parce que cela prouve que d’autres destinations dans votre pays s’intéressent à la F1."
Contacté par Nice Matin, le maire de Nice Christian Estrosi ne confirme ni n’infirme les déclarations pourtant très claires de Stefano Dominicali.
"Décidément, ces derniers temps Nice est au centre de tous les intérêts comme destination d’organisation des plus prestigieux événements sportifs. Un jour on parle de l’arrivée du Tour de France, un autre de l’accueil du GP de France de F1… En ce week-end où nous accueillons les deux demi-finales du Top 14, il est agréable de faire envie plutôt que pitié. C’est un bel encouragement pour l’économie locale et le dynamisme de nos commerçants, restaurateurs et hôteliers."