La candidature de l’Argentine au calendrier de la F1 prend de l’ampleur. Il y a deux semaines, fort de l’amélioration de la situation économique du pays et des débuts fulgurants de Franco Colapinto, le ministre des sports Daniel Scioli a déclaré que "l’Argentine est prête pour le retour de la Formule 1".
Il ne s’agit pas de paroles en l’air, car Scioli a déclaré à la station de radio LR6 Radio Mitre de Buenos Aires qu’il avait prévu une réunion avec Liberty Media, propriétaire de la F1, et la FIA le vendredi du GP du Brésil à Sao Paulo, au début du mois prochain.
"Nous avons une réunion prévue au Brésil au sujet de la Formule 1" a-t-il déclaré. "Le 1er novembre, je serai à Sao Paulo avec le président de Liberty, qui est responsable de l’organisation de ces événements, et avec le président de la FIA."
"L’Argentine est prête à accueillir la F1, avec des investissements privés. Nous allons leur expliquer pourquoi ils devraient venir dans notre pays. Nous allons avancer sur ce projet car nous avons les conditions pour accueillir un événement d’un tel impact mondial et créateur d’emplois."
Il admet que les débuts impressionnants de la recrue argentine Colapinto à la mi-saison pour Williams favorisent le projet, sans toutefois qu’il n’en dépende : "Mais pour nous, la Formule 1 va au-delà de Colapinto. Le circuit de Buenos Aires est en cours de modernisation."
"Nous avançons déjà dans les travaux nécessaires pour répondre aux exigences. Des entreprises privées veulent couvrir toutes les dépenses pour que cet événement puisse venir dans notre pays. De plus, le gouvernement de la ville investit beaucoup."