Lewis Hamilton, comme Valtteri Bottas, n’a pas abandonné une seule fois cette saison, que ce soit sur accident ou panne mécanique. Le Britannique avoue que les performances de la voiture lui permettent d’en prendre davantage soin au volant.
"Je pense que j’étais aussi détendu que l’an dernier" explique Hamilton. "Je pense que chaque année, vous êtes un peu plus à l’aise vous-même, mais aussi face aux méthodes que vous utilisez et aux processus auxquels vous faites face."
"Les qualifications ont été spectaculaires cette année, pas encore parfaites, il y a du travail à faire, mais les courses ont été solides, si on met de côté l’Autriche, plutôt médiocre. Je dois encore trouver la voiture parfaite pour cet exercice."
Monoplace parfaite ou non, Hamilton assure avoir trouvé un niveau de confiance dépassant tout ce qu’il avait vu jusqu’ici.
"Ma confiance dans la voiture est incroyablement élevée et je sais ce qu’elle est capable de faire, donc je suppose que l’expérience de l’année dernière m’a rendu un peu plus confiant pour pousser un peu plus. On en est proche, je dois essayer de tirer un peu plus de la voiture et si elle n’est pas assez forte, nous devons la rendre plus forte."
"Mais les gars travaillent avec des marges et j’ai travaillé avec une marge. En fin de compte, vous voulez en arriver à en être le plus près possible, mais le plus sûr possible, et je pense que c’est là que je suis en train d’opérer en ce moment."
Il devance Bottas de 39 points mais assure qu’il n’y a aucune rivalité malsaine entre eux : "En fin de compte, il n’y a rien de personnel entre nous. Au début des week-ends, vous essayez de mettre la pression et de prendre le dessus."
"Je ne suis pas venu à Silverstone avec l’idée que j’ai besoin de creuser l’écart ou quelque chose comme ça. Chaque week-end, c’est un peu différent, mais c’est jusqu’ici la meilleure saison que je me souvienne."