Red Bull était moins compétitive qu’attendu au Japon, mais Alexander Albon a profité de la pénalité de Charles Leclerc et de l’abandon de son coéquipier Max Verstappen pour y obtenir son meilleur résultat en carrière, une 4e place.
Peut-il faire encore mieux ce week-end, à Mexico, sur un circuit où Red Bull avait brillé l’an dernier ? Ou bien Ferrari est-elle décidément hors d’atteinte ?
« Nous verrons » a confié le rookie aujourd’hui en conférence de presse. « Peut-être que nous ne sommes pas les favoris, comme nous l’étions les années précédentes. Oui, nous avons gagné ici, mais Ferrari semble très solide, comme toujours. »
« De mon côté, je vais juste me concentrer sur moi. Un podium serait sympathique, mais je ne suis pas trop concentré sur cela pour le moment. »
Depuis qu’il est arrivé chez Red Bull, Max Verstappen, qui a certes connu son lot de malchance, a marqué moins de points qu’Alexander Albon. Cela veut-il dire que le rookie a fait un grand pas pour rester au sein de l’équipe autrichienne, l’an prochain ? Le Japon n’a-t-il pas scellé sa prolongation ?
« C’est plus le reflet de mes progrès. Rien de spécial n’est arrivé avant le Japon… je suis juste de plus en plus à l’aise à chaque fois dans la voiture. Et puis Suzuka, c’est vraiment un bon circuit, je l’ai adoré, j’en ai juste profité. Il me convenait un peu mieux. C’était un bon week-end. »
Alexander Albon est-il toujours en train de se faire au passage de la STR14 à la RB15 ?
« Ces voitures ont bien sûr leurs différences, mais c’est comme chaque voiture, il faut en apprendre les petits trucs et astuces. En passant un peu de temps avec Toro Rosso, vous commencez quelque peu à développer un certain style de pilotage, et quand vous changez d’équipe, il faut repartir d’une feuille blanche de nouveau. Ce fut un peu difficile… cela prend du temps. Mais c’est normal. »
La tâche d’Alexander Albon ne sera pas moins complexe ce week-end, à Mexico, sur un circuit qu’il aura entièrement à découvrir.
Sur un autre sujet, comme d’autres de ses camarades, Alexander Albon a été enfin interrogé sur l’implication croissante de Lewis Hamilton pour la cause écologique. Le pilote Mercedes en fait-il trop ? Pas assez ?
« Ce que Lewis a dit était vraiment bien » laisse seulement échapper le pilote Red Bull.
« Oui, ce n’est pas juste parce que nous sommes en F1 que cela signifie que nous n’en avons rien à faire de l’environnement. »