A quoi attribuer la méforme inhabituelle des Ferrari à Austin ? A des réglages expérimentaux, qui n’auraient pas fonctionné, privilégiant l’appui en virages sur la vitesse de pointe ? Ou bien aux répercussions de la directive FIA, qui aurait conduit la Scuderia à ne plus « tricher » (selon Max Verstappen) sur l’utilisation du débitmètre ?
« Ferrari a connu un week-end très étrange à Austin » a pour sa part commenté Mika Hakkinen, double champion du monde de F1.
« Ferrari fut compétitive en qualifications, mais nulle part en course. Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont semblé souffrir et manquer d’adhérence. La défaillance de suspension de Sebastian Vettel fut pour lui malchanceuse, mais clairement, les vibreurs du COTA causaient certains problèmes à sa Ferrari, et Charles a été ensuite prié de les éviter au virage 8. »
« Ce n’est jamais bon de souffrir d’une défaillance de suspension sur une de vos voitures, parce que comme pilote, vous avez besoin d’avoir totalement confiance dans votre voiture pour pousser aussi fort que possible. Mais je ne suis pas sûr que cela ait eu une grande influence sur la course de Charles, parce que sa Ferrari n’était simplement pas assez rapide. »
Que pense, surtout, Mika Hakkinen des accusions de « tricherie » formulées par Max Verstappen ? Les estime-t-il plausibles ou probables ?
« La réalité, c’est que personne ne sait pourquoi Ferrari fut peu compétitive en course. »
« Qu’importe la raison. Il y a des marges de progrès pour l’équipe pour les deux dernières courses de la saison, avant de commencer à préparer la saison prochaine. »