Le Grand Prix des Pays-Bas, prévu l’an prochain à Zandvoort et qui affiche déjà complet, serait-il menacé ? Mécontents des complications logistiques qui ne manqueront pas de perturber leur vie quotidienne pendant une semaine, des riverains, rassemblés sous l’association Rust [« repos »] Bij De Kust (et qui a pour devise : « Nous sommes fatigués d’entendre des moteurs dans notre arrière-cour »), entendent aujourd’hui tout faire pour perturber voire annuler l’organisation de la course en 2020.
Selon les médias néerlandais, l’association pourrait déposer des recours contre les travaux prévus sur le circuit. Ces travaux sont nécessaires pour mettre à jour le vieux tracé de Zandvoort, et doivent logiquement être finis à temps pour le printemps prochain.
Jan Lammers, chargé de chapeauter le retour du Grand Prix des Pays-Bas, a donc tenu à rassurer la FOM et tous ceux qui auraient déjà réservé leur billet pour l’évènement : l’’organisation de la course n’est pas en danger.
« La dernière chose que l’association Rust veut, c’est du repos. »
« La municipalité, la région, ont pris des engagements. Ils sont flexibles et positifs quant à l’autorisation des permis de construire. Nous supposons que le gouvernement nous donnera aussi les accords nécessaires. De plus, je pense que le gouvernement a le devoir de se soucier d’un évènement où 315 000 personnes veulent se rendre. »
Les riverains pourraient décider, en dernier recours, de bloquer les accès au circuit… Lammers y est-il préparé ?
« C’est comme lorsqu’on on conduit pour aller au travail. Il faut s’attendre à s’arrêter parfois aux feux rouges. »