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Une ’blague’ a empêché Frentzen de rejoindre McLaren F1

Ron Dennis a mal pris un trait d’esprit de l’Allemand

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Heinz-Harald Frentzen (en photo ci-dessus en 1996) aurait pu rejoindre McLaren F1 en 1995, mais il pense que c’est une blague envers Ron Dennis qui l’a empêché de réaliser ce joli transfert. L’Allemand explique comment l’emblématique patron de McLaren a arrêté de lui parler.

"Vous savez pourquoi je n’ai jamais eu ma chance chez McLaren ?" racontait Frentzen en revenant sur sa carrière dans le podcast Beyond the Grid. "En 1994, à Adélaïde, mon manager est venu me voir. Toutes les équipes de Formule 1 fêtaient la fin de la saison et j’ai reçu un appel me disant que Ron Dennis voulait me voir."

"Ron Dennis est venu me voir et m’a dit ’Heinz, comment est ton anglais ?’ J’ai répondu ’Il y a peut-être des progrès à faire’, puis j’ai ajouté pour le plaisir ’et comment va ton allemand ?’, parce que nous savions que Mercedes allait venir chez McLaren. Il faut que tu apprennes l’allemand aussi’, ai-je dit à Ron."

"Il avait un visage de pierre. Je pensais que j’étais drôle et mon manager m’a poussé le bras, l’air de me dire ’qu’est-ce que tu as dit ?’ J’ai vu le visage de Ron Dennis et il ne m’a plus jamais adressé la parole."

"Il était tellement contrarié que j’aie fait cette blague. C’est pourquoi je n’ai jamais eu ma chance chez McLaren, car Ron Dennis, pour une raison ou une autre, n’aimait pas mon sens de l’humour."

Une très bonne opportunité refusée par loyauté

Frentzen a aussi raconté qu’il aurait pu rejoindre Williams F1 plus tôt qu’il ne l’a fait, en 1994, car il faisait partie de la liste pour remplacer Ayrton Senna. Mais il a décliné par loyauté envers Sauber.

"Après la mort d’Ayrton Senna, Frank m’a appelé pour me demander de venir chez Williams en 1994. C’était juste avant le début du week-end de Monaco, le jeudi, alors que nous avions les essais le jeudi. J’ai rencontré Frank et il m’a demandé si je voulais rejoindre Williams pour le reste de l’année 94."

"Imaginez, c’était seulement trois courses après le début de la saison. J’étais tellement heureux d’être chez Sauber et d’y rester. Je ne savais rien de la politique ambiante et de ce qui se passait. Mais j’étais tellement heureux chez Sauber que j’ai dit à Frank ’je ne peux pas quitter l’équipe’."

"J’ai eu beaucoup de mal à entrer chez Sauber et Sauber a tout fait pour convaincre Mercedes que j’étais la bonne personne, car Mercedes avait des doutes à ce sujet. Peter faisait tout pour que j’obtienne le poste en Formule 1."

"J’ai dit à Frank ’je suis très reconnaissant d’avoir eu la chance que Sauber m’a donnée en Formule 1. Je ne peux pas quitter l’équipe après trois ou quatre courses et vous rejoindre. Je ne peux pas rompre mon contrat’."

"C’était très dur. Je me suis regardé dans un miroir et je me suis dit ’est-ce que je peux faire ça ?’ Pour moi, il était impossible de gifler quelqu’un - Peter m’avait accordé tellement de confiance, ce n’était pas possible. J’ai dit à Frank que ce n’était pas possible, que je ne pouvais pas faire ça."

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