Comme souvent cette saison, Lewis Hamilton n’a pas, à la régulière, creusé un énorme écart sur Max Verstappen en course (5 secondes en moyenne hier à Bahreïn). Mais comme souvent aussi, le pilote Mercedes semblait garder une très bonne réserve pneumatique au cas où.
Après sa victoire à Bahreïn, Lewis Hamilton a pourtant évoqué un Grand Prix « difficile » sur le plan sportif et notamment au niveau des Pirelli.
A quel point a-t-il vraiment eu du mal à contenir la Red Bull de Max Verstappen ?
« J’ai pris un bon envol. Et après cela, il fallait surtout construire un écart sur Max. »
« Mais il avait un rythme formidable, donc au début, ce n’était pas particulièrement facile. Je pense que parce qu’il me suivait, ses pneus auraient surchauffé plus tôt que les miens, et j’ai pu construire un peu un bon écart. »
« C’était une bonne bataille, et c’était aussi physique. Je pense que ça a toujours été un circuit physique et même s’il a fait plus frais avec la nuit, vous avez toujours ces forces-G dans les virages. »
« À la fin, nous étions tous les deux sur le Hard mais il avait toujours un très bon rythme et j’essayais juste de gérer les pneus, avec lesquels j’ai eu du mal. »
Lewis Hamilton semblait regretter quelque peu la stratégie de son équipe, qui l’a chaussé de médiums après son premier arrêt, alors que Max Verstappen lui avait des durs.
« Max était vraiment rapide, et j’avais un peu... de moins bons pneus, dans le sens où il a eu deux relais en durs, donc avec des pneus qui peuvent pousser plus et aller plus loin. Par conséquent j’étais certainement, en particulier dans le deuxième relais, tout à fait conscient d’essayer de faire correspondre la durée de vie des pneus avec ma propre vitesse – et ces pneus médiums n’ont pas nécessairement la même vitesse tout le temps, surtout en début de relais. »
« Je ne voulais pas trop que l’écart se réduise à la fin, parce que sinon il aurait pu m’undercuter après avoir comblé l’écart. Alors, oui. J’ai essayé d’être aussi tactique que possible. »