En Hongrie, George Russell et Lewis Hamilton ont montré un bien meilleur rythme dans certaines phases de course. Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie en piste de Mercedes F1, explique que le refroidissement posait problème en début de course, à cause d’une erreur sur la manière dont celui-ci avait été prévu avant le week-end.
"Nous avons eu un problème et la façon dont nous avions prévu le refroidissement a fait que n’avions pas assez de refroidissement, donc nous cherchons à savoir pourquoi cela n’était pas conforme aux attentes" a expliqué Shovlin. "La conséquence est que nous avons dû demander aux pilotes de faire du lift-and-coast."
"Cela permet de refroidir l’unité de puissance, mais cela coûte du temps au tour. Cela signifie également qu’aucun des deux pilotes ne pouvait vraiment attaquer les voitures qui les précédaient. Plus tard dans la course, nous étions dans un air plus propre et les températures se sont améliorées."
"Nous avons pu les laisser attaquer les voitures devant eux et nous avons pu montrer un meilleur rythme. La dégradation des pneus était également bonne. La fin de nos relais était meilleure que le début. On a pu voir cette tendance et cette performance correcte, en particulier pour George, à la fin de son premier relais où il allait très bien."
Qualifié 18e, Russell a surpassé les objectifs de Mercedes F1, comme l’explique Shovlin : "Nos simulations ne prévoyaient pas qu’il puisse entrer dans les points. C’est un circuit très difficile pour les dépassements, et il a donc dépassé les attentes de tous nos modèles et simulations."
"Il a fait de très beaux dépassements et a dû trouver un équilibre entre ces dépassements et la gestion des températures du moteur. Il est évident qu’il aurait été bien plus heureux de partir plus haut et de finir plus haut. C’est ce que nous essaierons de faire la prochaine fois."