Ce Grand Prix de Turquie sera historique pour l’équipe Sauber, qui court en ce moment sous la licence du nom d’Alfa Romeo : en effet, il s’agira du 500e Grand Prix de la structure d’Hinwil, qui aura donc disputé presque la moitié des 1032 Grands Prix de F1 (28 saisons sur 70, une victoire au Canada en 2008 avec BMW). Seules trois autres équipes ont rejoint ce club des 500 (Ferrari, McLaren, Williams).
A noter qu’un seul homme a vécu ces 500 Grands Prix avec Sauber : Beat Zehnder, le directeur sportif.
Frédéric Vasseur dirige aujourd’hui la structure qui était menacée de faillite il y a quelques années…
Il mesure aujourd’hui le chemin parcouru… et se tourne surtout vers ce week-end à Istanbul avec de l’ambition.
« La 500e course pour l’équipe est une étape importante, qui montre l’incroyable héritage de cette formation : nous sommes maintenant dans un tout petit groupe en compagnie de certaines des équipes les plus historiques du sport et cela montre la force de notre projet. En tant qu’équipe indépendante pendant la plus grande partie de notre histoire, nous avons montré qu’il est possible de construire un projet à long terme et nous sommes convaincus que le meilleur est encore à venir - les 500 prochaines courses seront encore meilleures. »
« Ce serait bien de célébrer cette occasion avec style en réalisant une autre bonne performance, surtout après le double top 10 que nous avons obtenu à Imola, qui a donné un grand coup de pouce à l’équipe. Les progrès que nous avons réalisés sont positifs, tout comme le fait d’avoir marqué des points dans trois des cinq dernières courses, mais nous savons qu’il reste encore beaucoup de travail à faire avant d’être là où nous nous attendons à être. Le retour en Turquie sera une nouvelle chance de continuer sur cette voie : c’est une autre piste sur laquelle il n’y a pas beaucoup d’informations disponibles et nous pouvons l’utiliser à notre avantage. »
Kimi Räikkönen est une figure historique de Sauber : il y a fait ses débuts en F1 avant de revenir, l’an dernier, à Hinwil pour terminer sa carrière.
« L’évènement de ce week-end sera la 500e course pour l’équipe : je ne suis pas très intéressé par les chiffres, mais c’est une étape importante, surtout pour toutes les personnes qui ont travaillé pour l’équipe pendant toutes ces années. Quant à la course, c’est agréable de revenir dans un pays comme la Turquie. C’est un circuit qui a pu proposer de bonnes courses dans le passé, il sera donc intéressant de voir comment les F1 modernes s’en sortent. Tout le monde parle du huitième virage mais, avec les performances des voitures actuelles, il n’est peut-être pas aussi impressionnant de l’intérieur du cockpit : bien sûr, ce sera agréable à regarder, mais il y a beaucoup d’autres virages où un pilote peut faire la différence » .
Antonio Giovinazzi, prolongé par Alfa Romeo pour l’an prochain, évoque aussi un week-end " spécial " pour l’équipe.
« 500 courses, c’est une étape incroyable et le fait que seules trois autres équipes aient atteint ce chiffre auparavant montre à quel point c’est un exploit impressionnant. C’est une équipe dans laquelle on se sent comme dans sa famille, et je suis sûr que tout le monde est vraiment fier de notre histoire, alors j’espère que nous aurons une bonne course à célébrer de la meilleure façon possible. Je n’ai jamais couru en Turquie, ce sera une expérience complètement nouvelle pour moi, mais j’ai regardé des images des derniers événements là-bas et il me semble que c’est un super circuit. J’ai hâte d’être dans la voiture vendredi »