Il est difficile de dire où en est Red Bull à Monza après la première journée d’essais libres. Max Verstappen a signé le meilleur temps des EL1, mais le Néerlandais a commis beaucoup d’erreurs, dont une dans son seul tour en pneus tendres des EL2, ce qui l’a fait terminer 13e de la journée.
"J’ai essayé de comprendre quelques choses aujourd’hui. On manquait de rythme en EL2, mais on était plus rapides sur les longs relais. On est agressifs avec les pneus pour le moment, donc c’est intéressant de voir comment ça évoluera pour la course" note Verstappen.
"On a quelques bonnes directions à prendre pour la voiture afin de la faire progresser un peu. Ce sera très serré entre plusieurs voitures ce week-end et je pense que nous pouvons être dans le bon groupe."
Le Néerlandais a vu des points positifs, mais l’équipe doit maintenant tout réussir : "On essaie différentes directions de réglages, les essais sont pour ça. On veut en apprendre davantage sur la voiture et c’est pour ça qu’on le fait."
"On a encore un peu de travail pour être compétitifs. Les EL1 étaient bons, le début des EL2 était moins bon mais ça allait mieux sur les longs relais, donc on doit tout mettre bout à bout pour être compétitifs."
Sergio Pérez était en retrait de son équipier tout au long de la journée, notamment parce qu’un problème de boîte de vitesses l’a empêché de rouler en EL2 : "On est un peu en retrait. La séance a été perturbée par des problèmes."
"On a eu quelques problèmes mécaniques et on doit attendre pour voir comment maîtriser la voiture. Les longs runs ont l’air positifs, c’est prometteur, mais on ne sait pas quoi faire avec les réglages et on a eu des problèmes."
"Les problèmes sont toujours là, on lutte contre eux, on essaie de faire le maximum. On espère faire un bon pas en avant demain, surtout sur un tour, et on veut pouvoir se battre pour la course."
Horner réfute que Red Bull soit en "crise"
De son côté, Christian Horner a tenu à répondre à beaucoup de monde chez Red Bull : Max Verstappen, son père Jos et même Helmut Marko lui ont mis la pression pour sortir l’équipe de la crise. Mais Horner conteste ce terme.
"Je pense que le mot crise est très fort, mais nous devons comprendre où nous pouvons améliorer la voiture, comprendre quels sont les problèmes. De toute évidence, Max a eu des mots durs mais il a une vision très forte de la voiture, et nous nous contentons de la comparer aux données, puis nous abordons évidemment les points sur lesquels nous pouvons nous améliorer. Nous comprenons mieux ce qui se passe, c’était une première journée intéressante."
"Alors je ne suis pas d’accord sur le mot ’crise’. Je dirais qu’il y a la pression de nos concurrents, nous devons donc y répondre. Nous en sommes très conscients, et le plus gros problème est de gérer l’équilibre que nous avons dans la voiture. Si nous y parvenons, la compétitivité viendra, donc c’est au-dessus d’une caractéristique de la RB20. Et une fois que vous aurez réglé cela, la dégradation des pneus sera meilleure, tout ira mieux. Nous travaillons très dur pour maîtriser ce que nous avons, et j’espère des progrès."