Romain Grosjean a connu une journée compliquée au Mexique, notamment à cause de l’altitude et de la dégradation des pneus plus importante que prévu. Il a utilisé l’ancienne Haas, celle de Melbourne, le matin, avant de passer à la plus récente l’après-midi.
"Cela n’a pas été une journée évidente, mais nous savons que Mexico est une piste difficile, l’altitude rend tout plus délicat" explique le Français. "Nous avons travaillé aussi dur que possible, et je pense que nous avons les mêmes problèmes que les autres sur la durée de vie des pneus. C’est dur, nous sommes prêts pour un rude week-end, nous n’allons rien lâcher et tout donner jusqu’au drapeau à damier."
De son côté, Kevin Magnussen a fait le chemin inverse et a utilisé le matin la spécification de Grosjean, avant de revenir à la sienne, utilisée depuis Hockenheim, l’après-midi : "On sait que Mexico est une piste unique avec une faible force d’appui avec cet air raréfié et moins dense. Nos pneus ne fonctionnent pas et il fait froid," se lamente-t-il.
"C’est assez difficile, mais c’est difficile pour tout le monde. Nous n’avons pas été rapides aujourd’hui, mais le peloton reste très compact. Il ne faudrait pas grand chose pour nous remettre quelque part au milieu. L’accent est mis davantage sur la course cette fois parce que les pneus s’usent beaucoup ici. Il y a plus de choses stratégiques à évaluer, ce n’est pas forcément un seul arrêt. Cela va être intéressant et nous allons regarder un peu plus de ce côté."