La défaillance des freins de Max Verstappen à Melbourne – son premier abandon technique depuis deux ans – aurait pu être causée par un simple cas d’oubli de serrage d’une vis.
Le fournisseur de freins Brembo a d’emblée nié toute responsabilité, tandis que le Dr Helmut Marko a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un étrier défectueux mais d’un "problème d’assemblage".
Red Bull admet aujourd’hui ne pas pouvoir remonter jusqu’à la cause de manière 100% exacte mais affirme désormais qu’une vis n’a peut-être tout simplement pas été serrée ou bien serrée dès le départ.
"C’était une combinaison de causes, certainement," insiste Marko, "mais cela a été résolu avec des processus de montage des freins renforcés."
Il a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une rupture soudaine dans les premiers instants de la course.
"Max était derrière Checo (Perez) dans les mesures de vitesse de pointe lors des qualifications le samedi. Cela signifie que le frein ne s’est peut-être pas desserré correctement dès ce stade."
Verstappen explique lui-même après les qualifications que "les processus ont été légèrement modifiés pour garantir qu’une chose comme celle-ci ne se reproduise plus."
Lorsqu’on lui demande de préciser les choses, on sent qu’il y a eu un problème au moment de vérifier l’assemblage.
"Que faire de plus ? Un peu plus de supervision, peut-être pour vérifier certaines choses, mais bien sûr aussi certaines choses que vous modifiez sur la voiture. Vous savez, ici et là, c’est parfois un travail un peu précipité lorsque vous voulez changer des choses entre les EL1 ou 2 ou du jour au lendemain."
"Parfois, il peut s’agir de choses importantes que vous souhaitez changer et vous manquez de temps à cause du couvre-feu ou autre. Ouais, donc en gros, s’assurer simplement de revérifier les choses, car tout le monde est toujours sous pression et vous ne pouvez pas rejeter la faute sur une seule personne."
"Il s’agit simplement de revérifier les choses en général."
Quant au moteur Honda de Verstappen, qui a été retiré de sa voiture avant les qualifications à Melbourne et remplacé par un nouveau, il ne faut pas aller trop vite en besogne.
"J’ai lu que le moteur serait sauvé mais il est encore en cours de vérification," dit l’ingénieur Honda Shintaro Orihara à Suzuka, "mais oui, je pense qu’il sera réutilisable une fois réparé."