Aujourd’hui, à partir de 14h lors d’une réunion en visio-conférence, McLaren va pousser, avec de nombreuses autres équipes, pour que les budgets plafonnés soient encore réduits. Ferrari et Red Bull font encore de la résistance pour descendre en dessous de 150 millions de dollars, un nouveau montant déjà accepté au lieu des 175 prévus.
La FIA souhaite arriver à 130 millions au maximum selon les derniers propos de Jean Todt mais beaucoup d’équipes, y compris McLaren, une équipe pourtant assez bien financée, souhaiterait vraiment tendre vers 100 millions !
"Pour moi, même avec un budget de 100 millions, la F1 telle qu’on la connait aujourd’hui resterait réalisable. 100 millions, c’est un bon montant pour faire tourner une équipe de F1 telle que nous voulons le voir à l’avenir."
"Je sais que Ferrari pousse pour un montant supérieur, au moins pour ceux qui fournissent des pièces à d’autres équipes mais je ne vois pas pourquoi on devrait l’autoriser. Parce que dans le règlement financier, il y a une notion de valeur pour les pièces et c’est donc déjà couvert."
"Selon moi, il est important que les F1 restent les voitures les plus rapides de la planète, que ce sport soit toujours vu comme le leader en termes de technologie pour l’automobile. Et je suis convaincu que c’est possible avec un budget de 100 millions," indique Andreas Seidl, directeur de McLaren F1.
L’Allemand va pousser pour une limite basse pour obtenir un compromis, certainement, mais il rappelle que même si cette limite est atteinte, il ne s’attend pas pour autant à battre rapidement Mercedes, Ferrari ou Red Bull. De quoi les caresser dans le sens du poil...
"Indépendamment de leurs budgets, les trois top teams font aussi du meilleur boulot, il faut le reconnaître. Ils ont de meilleures organisations, ils sont plus efficients, mieux gérer, de meilleures infrastructures qui resteront là. Des méthodologies, un savoir-faire, des processus, tout cela ce n’est pas une question de budget. Ce sont des domaines où nous devons tous progresser, quelque soit le timing des nouvelles règles ou le montant final des budgets."
Seidl prend pour exemple sa première année complète chez McLaren.
"Je suis ravi de tous les progrès que nous avons déjà faits. C’était juste une question d’organisation, de repenser les choses. Mais il y a encore bien d’autres points où nous avons de la marge et nous sommes en train de régler cela au fur et à mesure. Ces choses prennent du temps."