Valentino Rossi a testé une Ferrari de F1 dans les années 2000. A l’apogée de son succès en MotoGP, le pilote italien envisageait un passage sur quatre roues pour la suite de sa carrière, et a pu rouler avec la Scuderia.
"C’était un très grand moment de ma vie" a déclaré Rossi. "Stefano Domenicali m’a appelé et m’a proposé d’essayer la voiture, sur leur piste à Fiorano, qui était intéressante et rapide."
"J’ai donné une réponse positive et nous avons organisé le test. Nous sommes arrivés discrètement la veille parce que nous avions essayé de garder le secret, mais ça ne l’a pas été, finalement."
Par la suite, Rossi s’est mesuré au reste de la concurrence lors de tests officiels disputés sur le circuit Ricardo Tormo de Valence. L’Italien n’était pas mécontent de ses performances, mais a finalement décidé de ne pas donner suite.
"En 2006, j’ai fait un test, un vrai test avec les vrais pilotes à Valence. C’était un bon test, j’étais assez rapide. Mais je me souviens que lorsque je suis rentré à la maison, j’ai décidé de rester en MotoGP."
Il confirme que le plan qui lui était proposé, comme ce que l’on avait appris a posteriori, était de l’envoyer chez Sauber avant de possiblement rejoindre la Scuderia : "Pour la F1, j’avais un plan, mais ce n’était pas direct avec Ferrari."
"C’était de commencer avec une petite équipe, d’essayer d’acquérir de l’expérience, et après si je suis assez rapide, j’arriverais chez Ferrari. Mais j’avais beaucoup de points d’interrogation. J’avais aussi beaucoup de pression de mon côté. On me disait d’aller chez Ferrari, et de partir en sport auto."
"Tout le monde, quand j’essayais d’expliquer et de demander de l’aide pour ma décision, me disait ’non, non, tu dois aller en F1’. Ma mère aussi, par exemple. J’ai finalement décidé par moi-même, et dans mon cœur, je pensais que je devais rester en MotoGP."
En 2022, Rossi fera ses grands débuts à temps plein sur quatre roues, en GT World Challenge. Gerhard Berger a révélé avoir tenté de l’attirer en DTM : "Il y a eu des discussions avec le management de Valentino, au cours desquelles il est rapidement apparu qu’il voulait se concentrer sur des courses d’endurance."
"Cela signifie beaucoup de temps au volant, et c’est nécessaire pour acquérir de l’expérience. Le DTM n’offre pas cette possibilité. C’est pourquoi je comprends sa décision. Nous avons essayé de l’avoir, mais nous n’en avons pas fait trop non plus. Nous espérons qu’il sera prêt et capable de venir chez nous en 2023."